22 décembre 2011

Non aux antennes à Colomiers!

Le collectif « Bien vivre à Colomiers » est opposé au projet d'antenne-relais.

Alors que la pétition du collectif qui s'oppose à l'installation d'une antenne-relais de 37 mètres au nord-ouest de la ville atteint 1 200 signatures, le maire vient de refuser de signer l'autorisation de travaux aux quatre opérateurs de téléphonie mobile réunis dans le projet. Dans un courrier daté du 1er décembre, adressé à Bouygues Telecom, Bernard Sicard signe une décision d'opposition à l'installation de l'antenne de la discorde.
Refus signé de la mairie

Ce refus est motivé par la situation de la parcelle concernée en zone naturelle de loisirs ainsi que par son installation à moins de 20 m d'un cimetière ayant fait l'objet d'un aménagement paysager. La mairie avait reçu une demande d'implantation en octobre dernier de la part de Bouygues Telecom, Orange, SFR et Free pour installer l'antenne dans un secteur en plein développement urbain. C'est d'ailleurs ce contexte qui aurait motivé le propriétaire de la parcelle à donner un accord de principe aux opérateurs. « Pour couvrir ou améliorer la couverture en téléphonie mobile des nouveaux quartiers Garroussal, Saint-Jean et Fourcades, il paraît inéluctable que les quatre opérateurs auront besoin, dans un futur proche, d'implanter une ou plusieurs antennes sur le territoire de la commune », écrit Xavier de Rodez au maire de Colomiers, le 20 octobre dernier. « J'ai aussi dit à la mairie que je me rallierai à sa décision. Je n'ai pas pris cette initiative pour les 260 000 € sur 12 ans proposés par les opérateurs. L'enjeu n'est pas financier car l'antenne ferait perdre de la valeur au terrain de 9 ha entoure cette parcelle. Ce qui semble inquiéter les riverains relève de la dangerosité sur laquelle il faudrait faire une étude de champs magnétiques ».

Bien que rejetée par tous, des riverains aux élus, l'antenne-relais n'est pas pour autant condamnée. A deux reprises, le tribunal administratif a rejeté des décisions municipales.

23 novembre 2011

Etude des médecins francais accablante:

L'association Santé Environnement de France (Asef), qui regroupe près de 2 500 médecins, vient de publier les résultats d’une étude concernant les effets sur la santé des antennes-relais. Le bilan de cette enquête est une nouvelle fois accablant : les antennes-relais provoqueraient plusieurs troubles sanitaires dont des acouphènes.

43 locataires de HLM d’Aix-en-Provence et d’Aubagne, choisis pour la particularité de leur habitation dont le toit abrite entre 12 et 14 antennes, ont été suivis dans le cadre d'une étude de l'Asef. Le résultat est sans appel : les effets indésirables de la présence d'antennes-relais dans l'environnement de ces personnes sont nettement plus élevés que la moyenne nationale. 43% des personnes interrogées se plaignent d'acouphènes (contre 15% des Français), 55% de troubles du sommeil et 27% de troubles de la concentration.
Créer des normes collectives

Le docteur Patrice Halimi, secrétaire général de l’Asef et chirurgien-pédiatre à Aix-en-Provence, explique : "Les résultats de cette enquête vont dans le sens de l’étude Bortkiewicz publiée en Pologne en 2004 ou encore de l’étude Abdel-Rassoul menée en Egypte en 2007, qui faisaient toutes deux le lien entre les troubles du sommeil et de la concentration et la proximité des antennes-relais. On peut également évoquer l’étude Hutter, réalisée par une équipe de chercheurs autrichiens en 2010, qui a démontré le lien entre antennes-relais et acouphènes." Il insiste sur la nécessité de créer des normes collectives pour éviter la surexposition de certains bâtiments, comme c’est souvent le cas des habitats sociaux.

Ces différents troubles ne seraient que temporaires chez les personnes étudiées qui avouent que les effets indésirables disparaissent dès qu'elles s'éloignent de leur domicile.

8 novembre 2011

Antennes-relais : ce que les Maires peuvent encore faire

Antennes-relais : ce que les Maires peuvent encore faire
Le Conseil d’État a pris une décision le 26 Octobre 2011 visant à limiter le pouvoir des Maires dans
l'implantation d'antennes-relais.
En réponse Robin des Toits a fait effectuer une analyse juridique pour aider les Maires et élus locaux à
définir ce qu'il leur est encore possible de faire pour appliquer le Principe de Précaution en matière
d'exposition aux ondes électromagnétiques issues de la téléphonie mobile
Avant la décision du Conseil d’État, les Maires avaient deux moyens d'agir sur l'implantation des
antennes-relais :
PREMIÈRE VOIE - La voie de la réglementation générale :
Définir à priori les règles du jeu, "pas d'antennes près des écoles" ou "pas plus de 0,6 V/m chez nous".
Ce pouvoir, ils ne le tiennent d'aucun texte précis, mais il découle de leur pouvoir de police générale :
sécurité, salubrité, tranquillité publique.
DEUXIÈME VOIE - La voie de la décision individuelle :
Les maires étant compétents en application du code de l'urbanisme et du code de la construction pour
accorder (ou pas) les permis de construire et s'opposer (ou pas) aux déclarations de travaux.
Ce pouvoir découle des textes.
Le Conseil d’État a FERMÉ LA PREMIÈRE VOIE.
Il considère qu'il existe un pouvoir de police spéciale suffisamment précis et complet, y compris du point
de vue de la protection des populations contre l'exposition aux champs électromagnétiques (c'est là qu'il se
trompe), pour tenir en échec le pouvoir de police générale du Maire.
On peut regretter cependant que ce raisonnement aboutisse à aller à contre-courant de la politique de
responsabilisation croissante des élus locaux, initiée avec la décentralisation de 1982 et toujours poursuivie
depuis.
Le retrait du pouvoir réglementaire sur l'implantation des antennes-relais des mains des Maires est un recul
de la démocratie locale à laquelle tout le monde est attaché.
Il est aussi contraire à la politique d'expérimentation de l'abaissement des seuils menée par le
gouvernement.
Maintenant regardons ce qui peut être tirer "positivement" de cette décision :
LA DEUXIÈME VOIE N'EST PAS FERMÉE.
Les Maires peuvent toujours refuser un permis de construire ou s'opposer à une déclaration de travaux.
Leur pouvoir d'urbanisme n'est pas atteint :
- le Conseil d’État reconnaît que le Principe de Précaution s'applique à toutes les décisions publiques
(poursuite du raisonnement de l'arrêt des Hauts de Choiseul), donc on peut refuser un permis de
construire au nom du Principe de Précaution.
- le Conseil d’État admet qu'il y a un rôle de protection des populations contre l'exposition excessive aux
champs électromagnétiques.
Il est TRÈS IMPORTANT de noter que le Conseil d’État admet que dans la réglementation sur les
antennes, il faut protéger la population.
N'excluant pas l'hypothèse que la réglementation actuelle soit obsolète, puisqu'il écrit " à supposer même
que les seuils actuels d'exposition ne tiendraient pas suffisamment compte des exigences du Principe de
Précaution", il laisse donc la porte ouverte à l'idée qu'il faut revoir les normes.
Simplement, il estime que ce rôle est suffisamment rempli par l'ANFR (Agence Nationale des
Fréquences).
Or, l'ANFR administre l'utilisation des fréquences et dépend du ministère de l'Industrie, mais elle n'a
AUCUNE compétence dans le domaine sanitaire; l'ANFR ne dépend pas du ministère de la Santé.
Dans les faits, même la voie réglementaire reste ouverte aux Maires, seulement "dans des cas
exceptionnels" - à exploiter.
Les Maires doivent comprendre que leur pouvoir de décision individuel sur les antennes-relais n'est pas
atteint et que le Principe de Précaution s'y applique.
Ils peuvent prendre attache avec l'ANFR pour voir, comment celle-ci compte prendre en charge cette
mission de protection sanitaire, puisqu'elle en est maintenant officiellement investie !
Quand ils auront un problème d'antennes, les Maires devront se tourner vers l'ANFR.
Ils devront également réclamer auprès du gouvernement, soit une réglementation plus rigoureuse (qui
sera appliquée par l'ANFR), soit un texte qui leur redonne le pouvoir réglementaire sur ce sujet.
Le Conseil d’État ne se prononce que dans le silence des textes : une règle explicite redonnant leur pouvoir
aux Maires rendrait la jurisprudence CADUQUE !
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12 octobre 2011

Les associations vont au TGI

Certains riverains de la rue d'Alembert vivent à une quinzaine de mètres de la nouvelle antenne relais d'Orange/Photo DDM

Surpris par l'installation sans réelle information en amont d'une antenne relais en plein cœur de leur quartier, trente et un Toulousains viennent d'assigner la société Orange devant le juge des référés du TGI de Toulouse.

Jeudi 20 octobre à 9 h 30, la société de téléphonie Orange, filiale de France Télécom, est assignée à comparaître devant le juge des référés du tribunal de grande instance de Toulouse. Cette procédure engagée au nom de trente et un habitants du quartier de Lardenne par Me Judith Amalric Zermati vise à obtenir la démolition d'une antenne relais de téléphonie mobile implantée par l'opérateur sur un terrain qu'elle sous-loue à la société Ancrage située 8 bis rue Jean-d'Alembert.

Au cours de l'été 2009, Orange a informé les habitants de sa volonté d'installer une antenne relais sur un mat déjà existant préalablement implanté par la société Ancrage. Mais un an plus tard l'ancien pylône a été entièrement détruit et remplacé par un mât de 12 m flambant neuf sans plus d'information.

Pour le conseil des trente et un riverains, l'implantation du pylône à 15 et 20 mètres des deux maisons les plus proches et dans un périmètre de 80 mètres autour de maisons individuelles, mais également d'un terrain de sport et d'établissements accueillant de jeunes enfants fait courir un risque à la santé des riverains. Risque encore aggravé par l'état de santé déjà fragile de plusieurs d'entre eux. L'assignation qui s'appuie sur une abondante jurisprudence, précise par ailleurs que les risques inhérents à l'émission d'ondes électromagnétiques par les antennes de téléphonie mobile, même s'ils ne sont pas formellement avérés, ont suscité suffisamment de mises en garde de la part d'organismes tels que l'OMS (organisation mondiale de la santé), ou du conseil de l'Union Européenne pour justifier la mise en œuvre du principe de précaution. Principe qui justifie aux yeux des riverains de cesser d'émettre à partir du pylône de la rue d'Alembert tant que l'innocuité totale des émissions n'est pas établie.

Le 2 août, la mairie de Toulouse a fait procéder à des mesures d'intensité du champ électromagnétique dans l'environnement de l'antenne. Mesures dont les résultats seront transmis dans les jours à venir aux riverains concernés.
Principe de précaution

Contacté par téléphone, le responsable territorial chargé de parler au nom d'Orange précise avoir « tenu une réunion publique pour expliquer le projet aux riverains ». Quant à l'application du principe de précaution, elle n'apparaît pas nécessaire aux yeux de l'opérateur car : « Si on applique le principe de précaution, on va être très ennuyé dans notre vie de tous les jours car on peut l'appliquer à plein d'autres choses. »

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2011/10/08/1187458-orange-assigne-en-refere-par-31-riverains.html

28 septembre 2011

Ce qui va changer dans la telephonie mobile avec une possible mise en examen des maires

lemondefr_pet-copie-1.gif 27.09.11 | 15h53 • Mis à jour le 28.09.11 | 07h27

Des Pyrénées-Orientales au Maine-et-Loire, de Montreuil (Seine-Saint-Denis) à Hérouville-Saint-Clair (Calvados), à Lyon et Paris, des riverains se mobilisent contre les antennes-relais de téléphonie mobile qu'ils estiment implantées trop près d'une école ou de chez eux. Dans le conflit qui oppose les associations fondées pour l'occasion aux opérateurs téléphoniques, les premières viennent de marquerun point avec l'arrêt de la cour d'appel de Montpellier du 15 septembre. Celle-ci a ordonné à SFR de démonter un de ses pylônes de 12 mètres de haut situé à 80 m des maisons des plaignants, à Montesquieu-des-Albères (Pyrénées-Orientales), au nom du principe de précaution.

"Dans quelques années, on va assister à la mise en examen de maires à cause de ces installations", pronostique Me Jean Codognes. Inscrit au barreau des Pyrénées-Orientales et par ailleurs au mouvement Europe Ecologie-Les Verts, l'avocat se réjouit des conclusions de cette affaire qu'il a plaidée avec succès. Et n'a pas l'intention de s'en tenir là : conseiller municipal de Perpignan, il souhaiteobtenir de sa ville, lors du conseil municipal du mardi 27 septembre, qu'elle s'engage vers la réduction de la puissance des ondes électromagnétiques. "Le combat sera long mais nous recevons de gros encouragements ces jours-ci", se réjouit le juriste, qui cite plusieurs autres affaires dans le département, notamment à Villeneuve-de-la-Raho où trois cas de cancer ont été diagnostiqués chez des enfants d'une même école proche d'une antenne-relais.

"Il est de la responsabilité des élus de la nation de ne pas attendre les certitudes scientifiques pour prendre des mesures de protection des populations (...)", écrivaient huit parlementaires le 13 juillet 2005, en préambule de leur proposition de loi sur les risques pour la santé publique liés à la téléphonie mobile. Parmi les signataires figurait Nathalie Kosciusko-Morizet, aujourd'hui ministre de l'écologie. Le texte demandait de ne pas exposer le public à des champs électromagnétiques supérieurs à 0,6 volt par mètre (V/m). En mai 2011, le Conseil de l'Europe réclamait le même seuil de prévention, voire un objectif de 0,2 V/m.

La tentative des députés est restée lettre morte. Toujours en vigueur, l'arrêté du 3 mai 2002 fixe les limites à 41 V/m et 61 V/m, en se référant à des normes européennes de 1999 qui tiennent compte du niveau d'émission en sortie d'antenne, plutôt que de l'exposition du public. L'Etat propose désormais un site d'information mais tarde à prendre la mesure de l'effervescence actuelle dans les villes comme dans les campagnes. Le groupe de travail présidé par le député (PS) François Brottes, formé au lendemain du Grenelle des ondes, a remis récemment un rapport qui laisse les parties prenantes sur leur faim. Les expérimentations prévues qui devaient permettre de progresser dans la réduction de la puissance d'émission des antennes-relais n'ont toujours pas pu être menées.

Les élus locaux restent démunis, pris entre enjeux économiques et convictions des défenseurs de l'environnement très déterminés, même si les certitudes scientifiques font défaut. Les batailles se livrent du coup sur le terrain judiciaire, avec des résultats contrastés. Orange, SFR et Bouygues, les trois premiers àdévelopper leurs réseaux de télécommunication, ont acquis de l'expérience. Les conclusions penchent souvent en leur faveur - "à 92 % !", jure-t-on chez Bouygues -, en particulier lorsqu'elles émanent de tribunaux administratifs. Les opérateurs ont intérêt à se présenter devant ces juridictions devant lesquelles ils ont beau jeu deplaider qu'ils respectent scrupuleusement une réglementation... guère contraignante.

Le 4 février 2009, pour la première fois, une cour d'appel, celle de Versailles, condamnait Bouygues Telecom à démonter une de ses antennes à l'issue d'un long parcours judiciaire. Le jugement de Montpellier innove à son tour. Il concerne cette fois SFR, dont la cause semblait bien engagée : le juge des référés du tribunal de grande instance de Perpignan pensait renvoyer l'affaire devant un tribunal administratif. La cour d'appel en a décidé autrement.

Niant la qualité de service public de SFR - c'est là un argument récurrent des opérateurs -, citant des normes plus exigeantes prises par des Etats voisins et au nom du principe de précaution édicté par le Code de l'environnement, elle exige l'enlèvement de l'antenne-relais dans les six mois, sous peine d'une astreinte de 500 euros par jour. L'opérateur n'a pas encore fait savoir s'il pensait se pourvoir en cassation.

16 septembre 2011

Charte Toulousaine: Les operateurs n'en veulent pas!

Les operateurs ont la responsabilité d'avoir bloqué le processus de creation d'une charte sur Toulouse.
Dans un discours habile, on nous explique que la charte toulousaine aurait été en avance sur le grenelle des ondes. Tout est bon pour surtout ne rien faire.
Chacun se fera sa propre idée d'un tel blocage!

fichier pdf: courrier_AFOM_Cohen_charte.pdf

1 juin 2011

Lettre electronique adressée à la Mairie de Carbonne

Objet : invitation pour une conférence sur les champs électromagnétiques

Monsieur Le Maire,

Nous vous avons déjà sensibilisé à la délicate question des antennes relais sur notre territoire communal. Nous échangeons et travaillons régulièrement sur ce sujet avec vos services.

Vous le savez, les ondes sont partout : téléphone portable, wifi, téléphone sans fil, antennes relais, interphones bébé…. Le brouillard électromagnétique n’a jamais été aussi présent et avec son augmentation constante, s’élèvent également de plus en plus d’interrogations sur son innocuité et ses effets sur la santé humaine.

Certaines personnes, plus sensibles que d’autres développent des symptômes ou des maladies qui semblent liées aux champs électromagnétiques (CEM). Des citoyens, toujours plus nombreux et inquiets de l’impact de l’exposition aux CEM sur leur santé et celle de leurs enfants se mobilisent et demandent que soient revues les normes, que les politiques prennent en compte les risques encourus en terme de santé publique.

Les opérateurs de téléphonie nient les risques, les experts scientifiques s’affrontent, l’importance de l’enjeu économique et politique est évident .
Afin d’informer public et professionnels de santé, l’association Antennes 31 dont notre collectif fait partie, invite le Docteur Pierre Le Ruz, président du Criirem (Centre de Recherche et d’Information Indépendant sur les Rayonnements électromagnétiques non ionisants) à venir parler des dangers des CEM. Au cours de cette conférence qui aura lieu le mercredi 15 juin 2011 à 20H à l’amphi 9 de la faculté du Mirail à Toulouse, le Dr Le Ruz fera le point sur l’état de la recherche sur le sujet, abordera la question de l’électro-hypersensibilité et donnera des conseils sur les précautions que chacun peut prendre dans la vie de tous les jours. Une partie débat et réponse aux questions clôturera sa présentation.

C’est la première fois que le Dr Le Ruz anime une conférence dans la ville de Toulouse et nous souhaitons profiter de cette opportunité pour inciter nos responsables politiques à venir poser leurs questions. De très nombreuses communes de l’agglomération sont concernées et c’est la raison pour laquelle nous souhaitons vous inviter à participer ou à vous faire représenter lors de cette occasion.

Nous vous rappelons que le Criirem, a pour mission d’informer de façon claire et objective sur les effets des Rayonnements Electromagnétiques dans l’environnement ambiant. L’association propose des solutions en faveur de la protection des populations.

Veuillez agréer, Monsieur Le Maire, l’expression de nos respectueuses salutations.

L'OMS reconnait le risque cancérigène du Portable

L'OMS/L'agence Internationale pour la Recherche sur le Cancer (IARC) a classifié les champs électromagnétiques des radiofréquences comme probablement cancérigène pour les humains (Groupe 2B), basé sur un risque accru de gliome, un type malin du cancer du cerveau, associé à l'utilisation du téléphone portable.

Groupe B : L'agent est probablement cancérogène pour les humains.
Cette catégorie est utilisée pour les agents pour lesquels il existe des preuves limitées de cancérogénicité chez l'homme et d'indications insuffisantes de cancérogénicité chez les animaux de laboratoire.
Il peut également être utilisé lorsqu'il existe des preuves insuffisantes de cancérogénicité chez l'homme mais qu'il existe des preuves suffisantes de cancérogénicité chez les animaux de laboratoire.
Dans certains cas, un agent dont les preuves de cancérogénicité sont insuffisantes chez l'homme et moins de preuves suffisantes de cancérogénicité chez les animaux de laboratoire, les deux accompagné des justificatifs de mécanique et d'autres données pertinentes peut être placé dans ce groupe.
Un agent peut être classé dans cette catégorie uniquement sur la base de preuves solides de mécanique et d'autres données pertinentes.


A la Une > Planète

Pour l'OMS, le téléphone portable est peut-être "cancérogène"
LEMONDE.FR avec AFP | 31.05.11 | 19h07 • Mis à jour le 31.05.11 | 21h25

http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/05/31/pour-l-oms-le-telephone-portable-peut-etre-cancerogene_1530238_3244.html

16 mai 2011

Le conseil de L'Europe prend les devants....

Le conseil de L'Europe se prononce pour un abaissement des seuils d'exposition en reconnaissant selon de nouvelles études le danger potentiel des ondes et en pointant du doigt la non-reconnaissance par les opérateurs des effets biologiques ou athermiques qui les obligeraient à abaisser les seuils.

Les Etats membres ne peuvent plus dire: "On ne savait pas"

http://assembly.coe.int/Documents/WorkingDocs/Doc11/FDOC12608.pdf

15 mai 2011

Le CRIIREM A TOULOUSE le 15 Juin 2011

Le 15 Juin 2011, M. Pierre Le Ruz se déplacera à Toulouse suite à l'invitation que
lui a faite le Collectif Antennes 31 et d'autres associations2.
La reunion aura lieu à la faculté du Mirail de 20h30 à 22h dans l'amphithéatre 9.
(A 100 m de la sortie du métro)

Il sera en fin de matinée sur le
site d'Airbus, et le soir à la salle du Sénéchal à Toulouse pour une conférence publique.
Pierre Le Ruz est porteur d'un message important : la population est partout
exposée à un environnement électromagnétique sans cesse croissant en intensité. Il ne fait
aujourd'hui aucun doute que cette exposition a des conséquences sur la santé des
populations et des êtres vivants : elle change les équilibres électriques inter-cellulaires.
L'augmentation vertigineuse du nombre de personnes Electro-Hyper-Sensibles,
c'est-à-dire des personnes ayant de graves troubles de santé uniquement causés par
l'exposition aux ondes électro-magnétiques est une preuve que ces ondes modifient les
équilibres constituant les êtres vivants.

15 avril 2011


Les associations ADPSL-Alternalys et COPRAE proposent

« ONDES ÉLECTROMAGNÉTIQUES & TÉLÉPHONIE MOBILE »

Vendredi 22 avril de 20 h. à 22 h, salle du Moulin de la Jalousie, Saint-Lys



Soirée-débat « ONDES ÉLECTROMAGNÉTIQUES & TÉLÉPHONIE MOBILE »

Le COPRAE et l’association ADPSL-Alternalys organisent le 22 avril à 20h une réunion publique sur le thème de l’environnement électromagnétique et plus particulièrement sur les différents aspects et effets liés à la téléphonie mobile (antennes relais, mobiles personnels…). Le but est d’informer le plus objectivement possible et de nourrir la réflexion des participants. Seront abordés les aspects techniques, la réglementation en vigueur, la situation à Saint-Lys, l’état des études portant sur les risques pour la santé, la nécessité ou pas d’appliquer un principe de précaution. Dans le cadre d’un positionnement citoyen, nous essaierons, avec l’aide des participants, de définir ce que pourrait être une transparence entre opérateurs, municipalités et usagers. La réunion se déroulera de 20h à 22h dans la salle du Moulin de la Jalousie à Saint-Lys



http://www.maison-environnement-midipyrenees.fr/association/COPRAE/4/

http://www.alternalys.adpsl.fr/



Le flou persiste sur la nocivité des ondes émises par les antennes-relais. Entre catastrophisme et indifférence, le citoyen ne sait pas où se situer. Le problème des valeurs limites d’exposition aux ondes électromagnétiques émises par les nouvelles technologies humaines est posé depuis une vingtaine d’années car des effets nocifs avérés portant atteinte aux personnes et aux biens sont régulièrement constatés par des militaires, des scientifiques et des industriels.

En ce qui concerne les risques sanitaires applicables aux personnes, ils font l’objet de vives polémiques relayées par des lobbies puissants représentant les intérêts des industriels et des opérateurs. Comme toujours, lorsqu’il s’agit de Santé Publique une question problématique et spéculative se pose : doit-on protéger les populations des effets nocifs aigus ou des effets à long terme ? Aujourd’hui, tous les scientifiques ne sont pas d’accord sur la dangerosité des ondes électromagnétiques. On ne sait pas, il y’a un doute. Un jour, la science pourra donner des réponses claires, mais à l’heure actuelle, impossible de trancher.



Alors, en attendant on fait quoi ? Pas question d’abandonner son téléphone ! Voici quelques conseils :
- Pas de téléphone mobile pour les enfants.
- Pas de Wi-fi dans les écoles, les collèges, les lycées.
- Limiter le rayonnement des antennes-relais à 0,6 V/m.
- Appliquer les servitudes légales en matière de lignes THT …



De nombreuses associations informent les citoyens et appellent à l’application du principe de précaution.
- antennes31.over-blog.com

8 mars 2011

21 février 2011

Mesures faites par le collectif antennes31

Aujourd'hui, l'association Antennes 31 va faire des relevés à l'avenue Jean-Rieux. Des habitants les ont sollicités pour mesurer les ondes générées par une antenne relais.

Jean-Claude Hebrard rentre dans l'appartement, son appareil à la main. Quand il approche la boule orange de la box Internet, le compteur s'affole. « On est à plus de 20 volts par mètres, c'est beaucoup, même pour le Wifi. » Après quelques minutes d'investigation, ce membre actif de l'association Antennes 31, trouve la raison de l'emballement du compteur : « Le boîtier de la télévision est relié à la box par le courant porteur de ligne ». Cette technologie émet un champ magnétique important. « C'est très nocif », conclut Jean-Claude. Quand la box est déconnectée, l'appareil n'indique plus que 0,03v par mètres. Beaucoup plus vivable.
Les antennes relais et le Wifi

Depuis plusieurs années, l'association fait des relevés de la puissance des ondes électromagnétiques chez des particuliers. Antennes 31 est notamment sollicitée lors de la pose d'antennes relais pour la téléphonie. Ses membres font des comparaisons avant et après l'installation. « On remarque en moyenne une exposition aux ondes multipliée par quatre après la pose », indique Jean-Claude Hebrard. Mais la téléphonie n'est pas la seule à générer « cette pollution électromagnétique ». Le Wifi, le Wimax, les téléphones sans fil émettent aussi. « Le problème c'est l'accumulation, comme du tabagisme passif », expliquent les membres de l'association. Ils militent auprès des élus pour que la limite ne dépasse pas plus de 0,6 volts par mètre.
Conseils utiles

Pour limiter l'exposition qui peut être nocive à long terme (voir encadré), les membres d'Antennes 31 distillent quelques conseils. « La première chose à faire, c'est de couper le Wifi, qui est souvent activé par défaut sur les box internet. » Les enfants absorbent beaucoup plus les rayonnements. Il vaut mieux éloigner les portables des petits. « Et il est impératif d'éteindre les téléphones en voiture » car ils fonctionnent à pleine puissance pour rechercher le réseau. Certaines personnes qui sont gênées par les ondes, installent même un système artisanal avec une couverture de survie branchée à la terre pour limiter leur exposition. Mais attention à ne pas créer une antenne géante dans l'appartement.