12 décembre 2013

Meme les américains en souffrent...

Un membre de notre association a adressé ce petit mot à ses amis par internet et nous vous en faisons profiter, il semble qu'en Amérique les choses commencent à bouger, le lien est en bas de page.
Chers tous
Je crois que vous avez compris que je soutiens les associations ‘’lanceurs d’alertes’’ sur les dangers des ondes électromagnétiques sur la santé qui sont générés par l’industrie de la téléphonie mobile.
Je soutiens aussi tous ces malades de plus en plus nombreux qui sont déjà victimes de cette industrie.
C’est une nouvelle pollution environnementale, invisible mais réelle. Elle est partout, même dans l’école de nos enfants.
Une nouvelle technologie qui n’est régie par aucune loi et commercialisée sans aucun principe de précaution malgré toutes les alertes scientifiques. (Dans la vidéo)
Active, j’essaie d’informer le maximum de personnes soit par le biais associatif ou par mon réseau personnel.
Vous êtes ma famille, mes amis. Ce message vous est transmis du fond du cœur. Regardez cette vidéo.
Elle vous servira peut-être de support pour en discuter avec vos enfants et pour changer vos habitudes et celles de votre famille.
Bientôt les fêtes de fin d’année : Achats de portables et de tablettes en masse, malgré les risques sur la santé quand aucun principe de précaution n’est appliqué. (Voir conseils dans la vidéo)
On peut aussi se taire ! Mais moi je dis non au silence, car une grande proportion de maladies pourrait ne jamais voir le jour si toutes ces pollutions environnementales n’existaient pas. (Dans la vidéo)
Et n’hésitez pas à faire suivre cette information à ceux qui vous sont chers et aux autres…
Sylvie

2 octobre 2013

ETUDE : Tripler les antennes afin de diminuer les seuils!

Selon des travaux publiés lundi par le gouvernement, il faudrait au moins tripler le nombre d'antennes-relais pour garantir aux Français une "faible exposition" aux ondes, tout en conservant une couverture mobile satisfaisante.
Trois fois plus d'antennes-relais. Voici ce qui serait nécessaire pour préserver une couverture mobile "satisfaisante" tout en garantissant une "faible exposition" des Français aux ondes selon des simulations menées dans cinq villes et publiées lundi par le gouvernement.

0,6 volt par mètre, un seuil de sécurité sanitaire
Le Copil, un comité issu du Grenelle des ondes en 2009 réunissant l'Etat, les opérateurs de téléphonie, les élus locaux et les associations, était chargé d'"étudier la faisabilité du projet. A savoir, une réduction de l'exposition du public aux ondes" sous le seuil de 0,6 volt par mètre, défendu par des associations comme un "seuil de protection" sanitaire. Ce comité a chapeauté des travaux visant à simuler un tel abaissement dans plusieurs villes (Paris XIVe, Grand-Champ (Morbihan), Grenoble, Lavelanet (Ariège) et Thiers (Puy-de-Dôme) puis à calculer le nombre d'antennes qu'il faudrait rajouter pour préserver la qualité de couverture.
Verdict: "90% des niveaux d'exposition modélisés sont inférieurs à 0,7 V/m et 99% à 2,7 V/m, d'après un état des lieux mené en 2010 et 2011 dans seize zones pilotes, alors que les valeurs limites réglementaires sont comprises entre 40 V/m et 61 V/m pour les fréquences utilisées par la téléphonie mobile", indique le rapport de synthèse remis lundi aux ministres de l'Ecologie et de l'Economie numérique.

Tripler les 50.000 antennes-relais actuelles
Or d'après des simulations numériques, l'abaissement de l'exposition à 0,6 V/m "s'accompagnerait d'une forte déterioration de la couverture réseau, en particulier à l'intérieur des bâtiments": de 82% en intérieur à Paris XIVe par exemple. Si un tel abaissement était mis en oeuvre, il faudrait alors multiplier le nombre d'antennes "par un facteur au minimum égal à trois", selon ce rapport. Sachant que selon l'Agence nationale des fréquences (ANFR), il y a actuellement environ 50.000 antennes-relais de téléphone mobile en France.
Cet état des lieux, mené en 2010 et 2011, n'inclut toutefois ni le réseau 3G de Free Mobile ni les réseaux 4G récemment ouverts au public, précise le rapport, qui souligne que le déploiement de la 4G "devrait s'accompagner d'une augmentation de l'exposition du public" aux ondes de l'ordre de 50%.

Du reste, si l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé en 2011 les ondes comme potentiellement cancérigènes, les opérateurs préfèrent s'appuyer sur le dernier avis de l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), datant de 2009, pour écarter tout danger. Un avis que l'agence doit cependant actualiser prochainement.

4 juillet 2013

Organisation des associations pour la protection contre les ondes

Après l’annonce de l‘abandon de l’implantation d’une antenne de téléphonie mobile Bouygues à Saurat (voir notre édition du 31 mai), combat dans lequel l’association Robin des toits a efficacement épaulé le collectif local, l’association nationale a souhaité regrouper les responsables locaux et faire le point des avancées.
Une réunion s’est tenue jeudi à Tarascon. Elle a rassemblé autour d’Anne-Laure Mager, Yves et Geneviève Mager (responsables des Robins des toits pour les Pyrénées-Orientales) Jean Dupuy, de Saurat ; Odette Soum, du collectif contre les antennes THT ; Krystel Collet, de l’association James-Collet ; Sylvie Lisant, de Pamiers, et Paul Subra, de Cadirac Avenir. Le choix de Tarascon était hautement symbolique : «C’est ici qu’en 2008 le maire Alain Sutra a refusé, pour la première fois en Ariège, l’implantation d’une antenne sur son territoire. Avec son appui et celui de la population (une pétition avait circulé et recueilli plus de 1 200 signatures en quelques jours), ce projet d’Orange avait été abandonné».

Se structurer pour avancer

D’autres projets ariégeois n’ont pas obtenu le soutien des élus, et «sans eux, rien n’est possible».
Pourtant, la lutte, même longue et difficile, peut aboutir, des exemples d’actions menées à Saurat ou dans les Pyrénées-Orientales, par exemple, en font foi. Pour fédérer les collectifs et les volontés et mettre son expérience au service d’une lutte citoyenne, Robin des toits Ariège devient la Coordination antennes Sud Ariège-Aude-P.-O. Cette nouvelle association entend, dans l’immédiat, sensibiliser les élus par le biais de l’Association des maires de France, mais aussi relancer le combat à Cadirac ou proposer des solutions concrètes en vue de la création de zones protégées, sans ondes artificielles, pour les personnes électrosensibles.
Autres objectifs de cette association : être plus visible dans les médias et venir en aide aux personnes en souffrance.
On peut la rallier au 04 68 37 16 48 ou à l’adresse coord66@ymail.com
La Dépêche du Midi

3 mai 2013

Un observatoire des Ondes sur Toulouse

Avec l'arrivée de la 4G sur les réseaux mobiles, la forêt des antennes-relais va encore connaître une poussée. Un casse-tête pour les communes, souvent écartelées entre les sollicitations pressantes des opérateurs et l'inquiétude légitime des riverains sur les émissions électromagnétiques. D'où l'idée d'Exem, une start-up implantée à Labège Innopole, de lancer un Observatoire des ondes. «Nous proposons aux collectivités d'installer des stations de mesure des champs électromagnétiques sur leur territoire», explique Guilhem Astre, le directeur de ce laboratoire agréé. Les données recueillies, rafraîchies toutes les heures, seront disponibles sur un portail Web*. Les mairies pourront choisir de rendre, ou pas, ces informations accessibles au public. Quoi qu'il en soit, elles disposeront d'une cartographie de l'exposition de leurs populations aux ondes. «C'est un outil d'aide à la décision qui peut faciliter les relations avec les opérateurs», résume Guilhem Astre.

Impacts sanitaires


Une proposition étudiée de près par Pascal Boureau, l'adjoint à l'Environnement de la commune de Blagnac, pas mal sollicité en ce moment par les nouveaux opérateurs. «Cet Observatoire permet de préserver la population des impacts sanitaires de la téléphonie mobile et de surveiller en particulier les zones sensibles comme les crèches ou les établissements scolaires», estime l'élu. Le Blagnacais participe à un groupe de travail de la Communauté urbaine qui «s'intéresse à la démarche». Il envisage à terme «une information transparente du public», sur le modèle des mesures de la pollution atmosphérique délivrées par l'Observatoire régional de l'air. On imagine déjà les opposants aux antennes-relais cliquer compulsivement sur les courbes de l'Observatoire. Pourtant, Marie-France Hébrard du collectif Antennes 31 reste prudente. «La transparence ne résout pas tout, assure-t-elle. Ce qu'il faut absolument, c'est légiférer sur les seuils d'exposition.»
Hélène Ménal

2 avril 2013

REUNION ONDES le 17 AVRIL

Antennes 31 et les Amis de la Terre vous invitent à une conférence-débat :
le mercredi 17 avril à 20h30
Salle du Sénéchal, rue de Rémusat, Toulouse
 
 
Par ordre d'intervention:
 
 Dr Patrick LAVASSO  médecin : Impact des ondes sur le vivant

 Marc KHANNE  réalisateur : Témoignage après deux ans d’enquête auprès de personnes électrohypersensibles

 Claude CANCEL  préventeur : Code du travail et prévention des risques professionnels

 Dr Jean-Frédérick DELBART : médecin du travail

1 février 2013

Soutien à Marquefave

SFR a tenté de déclarer le Tribunal de Grande Instance incompétent pour l’affaire qui nous oppose. Sur certains points qui relèvent du Tribunal Administratif cela a été le cas, mais le TGI garde sa compétence pour une partie du dossier. Je vous joins une copie de l’ordonnance du juge. Ainsi, nous pouvons continuer à agir sur les deux fronts : d’une part au Tribunal Administratif contre la décision du maire de ne pas s’opposer aux travaux (il faut un permis de construire + nuisances) et d’autre part, une action directement contre SFR au Tribunal de Grande Instance.

Par ailleurs, SFR a donné un Ordre de Service à une entreprise pour reprendre les travaux. Aujourd’hui, un représentant du bureau d’études Graniou et l’entreprise étaient sur place. Ils ont indiqué à Isabelle qu’ils allaient rapidement enlever la ferraille et nettoyer le trou pour couler le béton.

Nous avons demandé à notre avocate de faire un référé suspension, qui permettrait d’obliger SFR à attendre la réponse du tribunal sur la possibilité de poursuivre les travaux ou sur l’obligation d’attendre le verdict final du tribunal. Il y a eu plusieurs affaires en France où les maires ont été mis en cause pour avoir délivré un arrêté de non opposition à une déclaration de travaux de construction d’antenne, car il faut un permis de construire. Ceci étant acté maintenant et nouveau dans notre dossier, nous pensons que le référé suspension peut aboutir favorablement.

A suivre !

En attendant d’avoir une réponse du tribunal, nous devons nous mobiliser pour intervenir et entraver la poursuite des travaux. Tenez-vous prêts à venir sur le site et, toujours pacifiquement, empêcher l’accès pour l’entreprise. Jusqu’à maintenant, cela a toujours bien fonctionné.

Merci pour votre santé et celles de vos enfants, de même que pour la préservation de votre environnement !

31 janvier 2013

COPIC et Robin des Toits


Robin des Toits suspend sa participation au COPIC
Paris, le 28 Janvier 2013


Robin des Toits vient de suspendre sa participation au COPIC (Comité d'expérimentation de l'abaissement de l'exposition du public à 0,6 V/m).
 
Robin des Toits a été à l'initiative de cette expérimentation en 2009, lors du Grenelle des Ondes.
 
A ce jour, les travaux du Copic ont montré qu'il était possible d'abaisser l'exposition du public à 0,6 V/m à Paris 14ème à condition de multiplier le nombre d'antennes-relais par trois ; à Grenoble en multipliant les antennes par 1,6 ; en revanche, nul besoin d'en rajouter à Kruth (Alsace) où l'exposition culmine à 0,3 V/m.
 
Ces résultats embarrassent les opérateurs car ils valident ce que Robin des Toits a toujours déclaré : sur le plan technique une exposition n'excédant pas 0,6 V/m fonctionne parfaitement mais à condition de reconfigurer le réseau d’antennes-relais, ce qui est moins rentable pour les industriels.
 
Or l'ANFR (Agence Nationale des Fréquences) souhaite ajouter de "nouveaux objectifs" à l’expérimentation initiale dans le but d’invalider le 0,6 V/m. Et l’association nationale Robin des Toits ne souhaite pas cautionner cette instrumentalisation de ses travaux.
 
Par ailleurs, la proposition de loi de Laurence Abeille (EELV) vient de passer en commission des affaires économiques où elle a été soumise à une cure d'amaigrissement radicale alors que la ministre de l'Ecologie Delphine Batho a, de son coté, l'intention de proposer un Projet de loi en Juin 2013 qui pourrait être bien plus favorable aux opérateurs qu’à la santé publique.
 
La ministre envisagerait-elle de s'appuyer sur les travaux biaisés du COPIC qui ont pour objet de gonfler le nombre d'antennes nécessaire à l'application du seuil de 0,6 V/m et qui seront rendus en Juin tout comme le rapport de l'ANSES  – quel timing ! – qui, lui, aura très probablement des conclusions beaucoup plus rassurantes que celles du rapport Bioinitiative 2012 ?...
 
Tout laisse à penser que le projet de loi de Madame Delphine BATHO préservera les intérêts des industriels, en "abaissant" l'exposition du public à 5 ou 6 V/m en lien avec les objectifs actuels de l'ANFR.
6 V/m est le seuil minimum acceptable pour les opérateurs, il permet de conserver le réseau d'antennes en l'état.
 
Robin des Toits suspend donc sa participation au COPIC et ce faisant "fige" les résultats actuels qui ont été réalisés de manière fiable.
Robin des Toits ne peut cautionner un projet à visée exclusivement économique qui se ferait au détriment de la santé publique.

Etienne CENDRIER
Porte-Parole national