30 avril 2014

NON, bien sûr que non: Le Lobbing, ça n'existe pas. Un simple mot pour les esprits mal tournés. La preuve...

Avant de déployer ses réseaux d'antennes (3G, 4G, demain 5G) face à des habitants de plus en plus réticents et à des élus devenant rétifs, mieux vaut préparer le terrain en déployant un réseau de contacts bien placés. C'est ce qu'ont compris de longue date les opérateurs.

Ainsi, les secrétaires généraux de deux opérateurs mobiles, SFR et Bouygues Telecom, sont membres du Conseil d'Etat ; il s'agit respectivement d'Olivier Henrard (qui succède à un autre conseiller d'Etat) et de Didier Casas. Le Conseil d'Etat ne transmet pas à ses membres de connaissances particulières en ingénierie des télécoms, ni en management : pourquoi faire appel à ces profils alors, si ce n'est en raison du contact dont ces hauts fonctionnaires disposent au sein de l'institution dont ils sont issus ?

Or, le Conseil d'Etat, juridiction suprême pour les questions administratives, est amené à se prononcer sur les autorisations d'installations d'antennes relais, attaquées notamment par les associations de riverains. Et, sans surprise, il a toujours rendu des arrêts très favorables aux opérateurs, balayant d'un revers de main les arguments, pourtant de plus en plus étayés, tirés de la santé publique.

Les secrétaires généraux des opérateurs ont beau être administrativement "en disponibilité", ils n'en restent pas moins... connectés à leur administration d'origine.
Un bon investissement pour les opérateurs !!

Dernier exemple en date de cette stratégie d'implantation, le recrutement de Rafika Rezgui, directrice des services extérieurs chez Bouygues Telecom, en tant que porte-parole du PS.
Encore une lobbyiste bien placée !!

Ses fonctions aux PS vont démultiplier ses occasions de contacts avec les maires et autres élus pour préparer le terrain à l'implantation des antennes.

L'affaire Aquilino Morelle, au cours de laquelle il est apparu que le conseiller du Président de la République avait fait "des piges" pour les laboratoires pharmaceutiques alors même qu'il travaillait à l'IGAS, a pu choquer ; elle est loin d'être un cas isolé.

Comment, dans un tel contexte de collusion et de confusion des genres, espérer que les intérêts de la santé publique et de la volonté des citoyens de s'opposer à l'envahissement massif de leur environnement par des technologies classées "cancérigène possible" par l'OMS pourront se faire entendre ?

29 avril 2014

Conference sur les ondes de Fevrier 2014 à Sciences Po


Le 6 Février 2014, les étudiants de Sciences Po ont invité 4 personnalités à animer une conférence traitant des champs électromagnétiques liés aux technologies des télécommunications sans fil.

Cette conférence est maintenant en ligne.
Vous pouvez ainsi prendre connaissance de la présentation de chacune de ces personnalités :

- Professeur Dominique BELPOMME, professeur de Cancérologie à l'Université Paris Descartes, président de l'Association pour la Recherche Thérapeutique Anticancéreuse (ARTAC) et directeur de l'European Cancer and Environment Research Institute (ECERI).
http://www.dailymotion.com/video/x1oarj2_pr-dominique-belpomme-a-sciences-po-fevrier-2014_webcam?start=NaN


- Professeur Gérard LEDOIGT, professeur de Biologie à l'Université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand et ancien directeur de recherche de l'ex-ERTAC (Equipe de Recherche sur les Tumeurs et l'Autosurveillance Cellulaire).


- Jean-Yves CENDREY, écrivain électrosensible.
Il est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages, romans, pièces de théâtre, et textes de combat.

- Etienne CENDRIER, porte-parole de l'association nationale Robin des Toits, dont l'objet est la sécurité sanitaire dans le domaine des technologies de télécommunications sans fil, et chargé de la communication et des relations avec le monde politique sur ce dossier.