7 décembre 2012

Video Michele Rivasi

Le portable + Le WIFI = DANGER DE MORT Voir ce reportage sur FR3 cliquer ici:

7 novembre 2012

Pleins d'associations comme celle-là....

http://ccarra.revolublog.com/accueil-c285063

22 octobre 2012

TELEPHONES MOBILES ET TUMEURS DU CERVEAU

TELEPHONES MOBILES ET TUMEURS DU CERVEAU: LIEN CONFIRME PAR LA COUR DE CASSATION D’ITALIE Le 18 Octobre 2012, la Cour Suprême de Cassation italienne a confirmé la décision de la Cour d’Appel de BRESCIA, Italie, en référence aux poursuites entamées par M. Innocente Marcolini, cadre supérieur de 60 ans souffrant d’une tumeur au cerveau contractée suite à l’utilisation intense du téléphone cellulaire (mobile et sans fil) au travail – 30 heures par semaine pendant 12 ans. Les Juges de la Cour Suprême: 1) ont confirmé la validité des références scientifiques citées par le consultant technique de Brescia et par le Pr. Levis, oncologue à l’Université de Padoue et co-fondateur de l’Association italienne pour la prévention contre les nuisances des ondes électromagnétiques A.P.P.L.E.; 2) ont expliqué une fois de plus les raisons des divergences entre les conclusions alarmantes du Groupe Hardell, groupe de scientifiques indépendants, et les études dont les conclusions excluent tout lien entre l’usage du téléphone mobile et la santé, telles l’étude Interphone, ou les études mises en avant par l’IARC, l’ICNIRP, l’OMS, les compagnies internationales et nationales de téléphonie mobile; 3) ont reconnu une fois de plus la présence de conflits d’intérêt dans ces nombreuses études et institutions, et donc de biais créé par des financements provenant d’entreprises, afin de rejeter les résultats des études scientifiques menées dans ces contextes; 4) ont noté le principe général – applicable à toutes les pathologies et leurs causes liées aux conditions de travail – selon laquelle la "certitude raisonnable" du lien de cause à effet peut dans tous les cas être pris en considération. Ce jugement a rencontré l’opposition des institutions officielles italiennes (Institut National de la Santé de Rome, et le Procureur Général de la République) – oppositions qui furent rejetées lors du procès. Il établit un précédent pour d’autres cas de tumeurs contractées suite à l’exposition professionnelle, et pourrait ouvrir la voie à la reconnaissance et à l’indemnisation d’une plus large variété de pathologies aiguës résultant de l’exposition aux champs électromagnétiques. Les technologies concernées: Les téléphones portables, DECT, GSM, 3G, 4G, WIFI, WIMAX, BLUETOOTH, RFID, compteurs communiquants type LINKY, etc. L’association nationale Robin des Toits salue le courage et l’indépendance des juges italiens, et celui des scientifiques indépendants de l’association A.P.P.L.E. - Ce procès montre les énormes contradictions et prises d’intérêts dans les hautes sphères du pouvoir ; il est urgent que la vérité soit dite au public afin d’enrayer l’épidémie de cancers débutante. Conséquences : - Les politiques à tous niveaux sont devant des faits confirmés par la Justice au plus haut rang. Des mesures réglementaires de protection de la population, dont les termes sont connus, sont à prendre d’urgence. - Dans les prises de position publiques, la formule « débat scientifique » est devenue obsolète.

21 septembre 2012

Et maintenant la 4G et 7 V/m !

La nouvelle Charte de Paris marque un vrai recul. Le Conseil de Paris avait donné mandat à l’Exécutif parisien pour négocier un seuil d’exposition se rapprochant de 0,6 V/m – seuil de précaution sanitaire – Avec cette nouvelle Charte, nous en sommes très loin : 5 V/m pour le 2 et 3 G, et 7 V/m pour la 4G. La Ville « ouvre » ses toits au déploiement de la 4G qui n’a fait l’objet d’aucune étude d’impact sanitaire avant son lancement sur le marché, contrairement à ce que demande Robin des Toits. La Ville fait donc preuve d’imprudence et va aider les industriels à traiter – une fois de plus – la population en cobaye. Il y a également un recul démocratique car on ne parle plus dans cette Charte de « conflits locaux ». En clair, on tente de réduire la concertation et d’aider au déploiement. En positif : les seuils de 5 et 7 V/m, même s’ils restent très élevés et partant très dangereux, ont le « mérite symbolique » de casser les seuils légaux de 41, 58 et 61 V/m. En conclusion : il faut une loi qui fasse appliquer le principe de précaution – 0,6 V/m – qui reconnaisse l’électrohypersensibilité et impose des politiques publiques d’égalité d’accès et qui redonne aux élus locaux les pouvoirs en matière d’implantation d’antennes-relais que le Tribunal des Conflits leur a retirés. Etienne CENDRIER Porte-Parole national

24 août 2012

Senat et antennes relais

De Colomiers à Launac, en passant par Mondonville et Brax, les projets d'antennes relais sont multiples dans l'Ouest toulousain. Certains ont été abandonnés, d'autres suscitent toujours des préoccupations dans la population. PRINCIPE DE PRÉCAUTION Sénatrice de la Haute-Garonne et élue de Blagnac, Françoise Laborde a remis l'épineux dossier à l'ordre du jour, cette semaine, lors des questions orales au gouvernement. «Le déploiement des réseaux de téléphonie mobile s'accompagne de la dissémination d'antennes relais, qui inquiètent les riverains, par exemple à Mondonville, Launac où Balma, en Haute Garonne», argumente la sénatrice. «Il y a plus d'un an, l'OMS classait les fréquences électromagnétiques comme potentiellement cancérigènes ; elles pourraient être responsables d'autres pathologies, notamment de la moelle épinière. L'académie américaine de médecine environnementale a récemment tiré la sonnette d'alarme. Le précédent gouvernement n'a rien fait, à part organiser une table ronde. L'arrêt du 26 octobre 2011 du Conseil d'État, qui limite les pouvoirs des maires en matière d'implantation des antennes, est préoccupant. Il est urgent d'appliquer enfin le principe constitutionnel de précaution, comme l'ont fait le Chili et plusieurs États européens en abaissant les seuils d'émission. Je demande qu'une expertise scientifique indépendante soit lancée et que les mécanismes de gouvernance soient revus». RÉPONSE DE LA MINISTRE Une question à laquelle Michèle Delaunay, ministre déléguée auprès de la ministre des affaires sociales et de la santé, chargée des personnes âgées et de l'autonomie, a donné une réponse. «Les inquiétudes que vous relayez sont légitimes», estime la ministre. «Le décret du 3 mai 2002 a fixé des plafonds d'émission, conformément à la recommandation du Conseil de l'Union européenne, reprenant les préconisations de la Commission internationale d'experts indépendants retenant le seuil de 61 volts par mètre. Certains États membres - Belgique, Italie et Luxembourg notamment - ont introduit des limites restrictives dans les lieux de vie. Ces seuils ont été fixés de manière arbitraire, reconnaissons-le. Une étude a été lancée par le précédent gouvernement en février 2012 : il faut soutenir toute initiative de ce genre. Mais cette étude, financée par l'État, n'a été accompagnée d'aucune concertation préalable, notamment avec les associations. Madame Touraine s'est saisie du dossier ; son cabinet a reçu toutes les associations». DEMANDE DE MORATOIRE Des propos jugés encourageants par la sénatrice de Haute-Garonne qui a cependant précisé que : «La concertation est un préalable. Nos concitoyens sont inquiets ; la santé publique doit primer sur les intérêts privés. Dans les zones rurales, où les émissions sont plus fortes, il faudrait peut-être plus d'antennes, moins puissantes. Peut-être faut-il envisager un moratoire ?».

4 juillet 2012

Toujours le danger....

"Des associations médicales, des médecins et des scientifiques de premier plan appellent à des technologies sûres dans les écoles" - Grande Bretagne - 2012 Introduction Plusieurs associations médicales, des médecins et des scientifiques, dont beaucoup travaillent sur les effets biologiques des technologies sans fil, ont exprimé leurs préoccupations au sujet de la sécurité des périphériques sans fil pour les écoles. Ils demandent des renseignements et des technologies de communication filaire qui seront utilisées en vue de protéger les enfants et les jeunes, et promouvoir le développement sain et l'apprentissage pour maximiser leur réussite. Ces experts ne s'entendent pas avec les agences de protection de la santé qui permettent actuellement l'utilisation de micro-ondes et des technologies d'émetteurs de radiofréquence par les enfants et les jeunes les gens dans les écoles. D'autres autorités ont également appelé à la protection des enfants contre les technologies sans fil : - Conseil de l'Europe: l'utilisation du téléphone mobile par les élèves dans les écoles pour être strictement réglementée et les connexions internet filaires sont à privilégier (Résolution 1815, 20 113). - Agence internationale de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour la recherche sur le cancer (CIRC) a classé les rayonnements radiofréquence comme un cancérogène possible pour l'homme, de la classe 2B (2011). - Royaume-Uni Trades Union Congress (TUC): Des précautions doivent être prises pour prévenir l'exposition à la classe 2B cancérogènes dans le workplace. - Agence européenne pour l'environnement : que toutes les mesures raisonnables soient prises pour réduire les expositions aux champs électromagnétiques de radiofréquences, en particulier à partir de téléphones mobiles et en particulier les expositions aux enfants et aux jeunes adultes. Les limites d'exposition actuelles doivent être reconsidérées. - Commission internationale pour la sécurité électromagnétique (SIGEI): conseille fortement un usage limité des téléphones cellulaires et autres appareils similaires, par des jeunes enfants et adolescents. - Comité national russe sur la protection contre les rayonnements non ionisants (RNCIRP) ont recommandé l'utilisation des réseaux câblés dans les écoles et les établissements d'enseignement, plutôt que sans fil à large bande, y compris le Wi-Fi. "Il est de notre obligation professionnelle de ne pas endommager le la santé des enfants par l'inaction ". - Le gouvernement allemand et le Parlement israélien a recommandé des réseaux informatiques câblés pour les écoles et les lieux de travail. - Plusieurs pays ont conseillé aux enfants et aux jeunes de limiter leur utilisation du mobile intelligent / Smartphones. Ce document sert à informer les écoles, les ministères, les Académies, les commissions scolaires, les administrations scolaires, les enseignants et les parents, des préoccupations médicales et scientifiques concernant les enfants en utilisant des technologies sans fil dans les écoles. L'information peut être utilisée pour mettre en œuvre des politiques scolaires sûres et pratiques afin de préserver la santé et la le développement des enfants et des jeunes et pour aider les capacités cognitives, l'apprentissage et réalisation.

5 juin 2012

9 juin 10h30 à Toulouse Manifestation Place du Capitole -> Place du Parlement organisée par le Collectif ANTENNES 31 APPEL à tous les collectifs luttant contre l'implantation d'antennes de téléphonie mobile et contre les autres technologies de communication sans fil : venez vous rencontrer ce jour-là dans le cortège, avec votre pancarte/banderole. APPEL à tous les particuliers, toutes les organisations, venez rencontrer des lanceurs d'alerte qui vous feront découvrir ce problème de santé publique qui se pose à nous tous et tout de suite. Depuis la nuit des temps, les animaux et les plantes sont soumis au champ magnétique terrestre. 1997-2012 : depuis quinze ans, nous assistons à une augmentation vertigineuse de l'exposition des cellules vivantes aux ondes électromagnétiques pulsées. Les conséquences sur la santé humaine sont totalement ignorées par le pouvoir, de par sa structure décisionnelle qui est la proie facile des lobbies. L'absence de réglementation contraignante pour les industriels développeurs les autorise à considérer l'espace public comme leur « far-west ». La population, comme des indiens incrédules devant tant de misanthropie, laisse faire puisque pour la plupart d'entre nous, les effets neurologiques de l'exposition aux ondes sont imperceptibles à court terme. Voici ce qu'écrivait le médecin Maurice Tubiana pour l'Organisation Mondiale de la Santé en 1957 : "Du point de vue de la santé mentale, la solution la plus satisfaisante pour l’avenir des utilisations pacifiques de l’énergie atomique serait de voir monter une nouvelle génération qui aurait appris à s’accommoder de l’ignorance et de l’incertitude." Ceci était formulé pour le nucléaire, le même cynisme semble être appliqué à l'utilisation irraisonnée de champs électromagnétiques artificiels nocifs. Et pourtant les populations financent des agences censées protéger leur santé. Antennes 31, par cette manifestation, appelle à une prise de conscience de la population devant l'urgence d'une REMISE EN CAUSE du système de décision publique : nous devons exiger que des mécanismes décisionnels solides soient mis en place pour que la technologie sans fil ne mette pas notre santé en péril.

1 mai 2012

Antenne-relais chez vous

L’antenne-relais de votre quartier, c'est vous !!! Ce message s’adresse à vous si vous disposez d’une « box » d’accès internet mise à disposition par un opérateur télécom (Free, SFR, Bouygues...) Le saviez-vous ? Votre « box » est la source de non pas un, mais deux réseaux Wi-fi : le vôtre, et un réseau dit « communautaire », qui a une portée beaucoup plus large puisqu’il « arrose » tout le quartier. Ce réseau en accès libre, sert aux personnes qui souhaitent se connecter « en mobilité » à Internet, c'est-à-dire en passant dans la rue ou en faisant une pause dans le parc. Ils se connectent…en utilisant votre boîte ! Les opérateurs procèdent de cette façon, de longue date, pour le Wi-fi. Mais le trafic va encore s’intensifier puisque pour faire face à la charge du réseau, ils s’apprêtent à utiliser également les box individuelles pour les communications en 3G ! Or, cette fonction est activée par défaut, c'est-à-dire qu’elle a commencé à fonctionner dès que vous avez mis votre box en service, et elle reste activée tant que vous ne l’avez pas éteinte, même si vous avez désactivé votre Wi-fi « maison ». Il en découle plusieurs conséquences : – vous servez d’antenne Wi-fi à votre opérateur de télécom, à vos frais, puisque c’est à partir de votre électricité, et en permanence puisque la boîte émet tout le temps ; – vous prenez double dose de champs électromagnétiques et vous en faites prendre double dose à vos enfants, ainsi qu'à vos voisins, chez qui se trouvent peut-être des personnes fragiles (bébés, personnes âgées ou malades, personnes sensibles aux champs électromagnétiques), qui sont complètement démunies pour localiser l’origine de leurs maux ; Voir à ce sujet : http://www.robindestoits.org/_a1055.html – vous êtes susceptible d’engager votre responsabilité si votre boîte est utilisée à des fins illégales, ne serait-ce que pour du téléchargement réprimé par la loi HADOPI. Certes, théoriquement, l’utilisateur doit s’identifier, et tout aussi théoriquement, il n’a pas accès à vos propres données de connexion ni à votre disque dur. Mais nous savons tous qu’il existe des logiciels permettant de « surfer » de façon anonyme ; et d’une façon générale, on sait que la créativité des hackers est sans limites. Et plus généralement, êtes-vous d’accord pour rendre ce service à l’opérateur ? Vous a-t-on mis au courant des modalités et des conséquences ? Vous a-t-on demandé votre avis ? Même sans parler du risque sanitaire il y a là une manipulation du consommateur qui n’est pas acceptable. Vous ne croyez pas à ce que vous êtes en train de lire ? Appelez votre opérateur et parlez-lui du Wi-fi communautaire ou lisez ces articles : http://www.google.fr/search?q=wifi+communautaire&ie=utf-8&oe=utf-8&aq=t&rls=org.mozilla:fr:official&client=firefox-a Vous pouvez désactiver ce wifi communautaire et cesser de vous exposer à tous ces risques. Pour connaître la marche à suivre, consultez ce document de Robin des Toits, qui explique comment désactiver les Wi-fi : http://www.robindestoits.org/_a227.html Ou demandez à votre opérateur, si votre type de « box » n’est pas répertorié.

2 avril 2012

Lettre electronique au maire de Carbonne

CHEOPS31
4 rue Charles Trenet
31390 CARBONNE

CARBONNE le 2/ Avril 2012



à Mr Guy Hellé, le Maire de Carbonne




Monsieur,

Cette lettre ouverte est destinée aux Parlementaires de Haute-Garonne - au titre de législateurs , aux candidats aux élections législatives, et aux responsables de partis politiques.
Et pour information :
§ à Monsieur le Préfet - au titre du représentant de l’Etat,
§ aux Maires et Conseillers Municipaux - en tant qu’élus de proximité - et à l’Association des Maires et Elus de Haute-Garonne
§ aux organismes de protection de la santé : CPAM et Mutuelles,
§ aux responsables de syndicats de médecins

Elle attire l’attention sur les risques sanitaires encourus par les personnes exposées aux émissions des antennes-relais.
Face à l’expansion accélérée des nouvelles technologies de la communication qui nécessitent l’implantation d’antennes-relais (2e et 3e Génération, bientôt 4G) , les administrations ne se sont pas préoccupées d’évaluer l’impact sur les humains à moyen et long terme de l'exposition aux champs électromagnétiques de radiofréquences. , risque que les compagnies d’assurances refusent de couvrir. La réglementation en vigueur à ce jour, mise en place dans la précipitation entre les élections présidentielles et législatives de 2002, n’a toujours pas été revue malgré l’inscription, dans la Constitution, du principe de précaution et malgré les résultats des recherches effectuées par des biologistes indépendants, c'est-à-dire exempts de conflits d’intérêts avec les opérateurs.
Une publicité éhontée faite autour de technologies pas toujours indispensables, accroît la demande de services, sans que des mises en garde ne soient effectuées par les agences gouvernementales chargées – théoriquement de veiller sur notre santé. Au-delà de la téléphonie mobile sont déversés sur le marché des équipements sans fil aggravant l'exposition de nos organismes : Wi-Fi , téléphones DECT, blue-tooth.
Le DROIT À LA SANTÉ est une question éminemment politique : il appartient aux législateurs d’être rigoureux, de ne pas échapper à leurs responsabilités devant leurs concitoyens. Leur devoir est de privilégier les sources d’informations indépendantes et de prendre en compte la population des personnes électrohypersensibles.
Le 18 Mars 2011, le documentaire de Sophie Le Gall : « Mauvaises Ondes » diffusé par France 3 a montré l’acharnement des opérateurs à dénigrer les recherches effectuées par les scientifiques indépendants, ainsi que leur stratégie pour priver les citoyens d'une information objective. La désinformation par les opérateurs niant les nuisances d’une surexposition est pratiquée avec l’aide d’″experts″ appointés et avec la complicité d’institutions publiques.
En mai 2011 , l’Organisation Mondiale de la Santé, longtemps retardée par l’obstruction des opérateurs, a déclaré potentiellement cancérogènes les champs électromagnétiques de radiofréquences.
Et pourrtant les opérateurs ont une liberté d’action pratiquement sans restriction :
§ après négociation avec un propriétaire, une simple déclaration préalable de travaux au lieu d’un permis de construire,
§ exclusion du risque «surexposition aux ondes» des les Plans de Prévention des Risques,
§ puissances d’émission autorisées très excessives provoquant des expositions de
41 V/m (GSM 2e génération) à 61 V/m (UMTS 3e génération) alors que l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe demande aux gouvernements de prendre « toutes les mesures raisonnables » pour réduire l’exposition aux champs électromagnétiques … « et tout particulièrement l’exposition des jeunes pour qui les risques de tumeurs de la tête semblent les plus élevés ». Le 27 Mai 2011, elle a voté une résolution préconisant de "fixer un seuil de prévention pour les niveaux d'exposition …. , conformément au principe de précaution, ne dépassant par 0,6 volt par mètre, et de le ramener à moyen terme à 0,2 volt par mètre".
Le problème n’est pas technique, mais économique: les opérateurs auraient pu assurer la couverture du territoire moyennant un réseau plus dense d’antennes-relais de moindre puissance , ce qui aurait permis d’abaisser les seuils d’exposition.
A l'heure où « la couverture s'est progressivement étendue jusqu'à avoisiner désormais les 100 % de la population »(SÉNAT SESSION ORDINAIRE DE 2010-2011 sur la couverture du territoire en téléphonie mobile) , on ajoute à tout va des antennes 4G aux émissions plus pénétrantes. Les implantations d' antennes - relais se sont faites et se font- sans le contrôle des collectivités locales et territoriales sans l'avis des futurs riverains, au détriment de nos santés. Qui paie et va payer des soins de plus en plus importants?
Depuis le tournant historique de Mai 2011, au pénal, la situation évolue : le 15 Septembre, suite à une action menée par un collectif de riverains, la Cour d’Appel de Montpellier a condamné SFR à démonter une antenne-relais à Montesquieu-les-Albères (66) en se fondant sur le principe de précaution. Après Varades (44) qui s’est révolté contre le laxisme législatif dénoncé ci-dessus (6 Septembre 2011), les communes de Rivières - le 12 Septembre - et de Brens- le 13 Décembre - ont voté une motion fixant la valeur limite d’exposition à 0,6 V/m sur l’ensemble du territoire de leur commune.
Pour faire contrepoids à ces démarches citoyennes, le Conseil d’Etat, le 26 Octobre 2011, a renforcé les prérogatives du Ministère chargé des télécommunications et de l’Agence Nationale des Fréquences, au détriment des Maires, nouvelle surenchère et mépris de la démocratie locale.
Nous, citoyens, à l’approche des élections présidentielles et législatives, demandons aux parlementaires, aux candidats aux législatives et aux responsables départementaux des partis politiques de faire connaître leur position concernant la réglementation actuellement en vigueur, et la nécessité de la réformer par une législation prenant en compte les impératifs de santé publique.
La France sera-t-elle à la traîne en matière sanitaire comme pour l'amiante, les éthers de glycol, le bisphénol A, le mercure des amalgames dentaires, entre autres ? Pour paraphraser l'ouvrage du docteur d'Irène Frachon sur le Médiator « Champs électromagnétiques, combien de morts? » Votre responsabilité est engagée.
Nous vous demandons de bien vouloir répondre au questionnaire ci-joint ; le Collectif publiera la liste des destinataires avec leurs réponses (ou non-réponse) avec copie à Robin des Toits.

Veuillez accepter, Mr Guy Hellé , l’expression de nos courtoises salutations.



Collectif Cheops31


Réponse au questionnaire du Collectif

Par : ……………………………………………………………………………………………………………………….





A- Je déclare réel le danger prouvé d’une surexposition aux champs électromagnétiques ? OUI ou NON


B- Si la réponse est OUI

Je déclare urgent que des règles soient établies dont le point essentiel est une
Valeur Limite d’Exposition à 0,6 V/m ? OUI ou NON


C- Ma fonction comporte, sur le plan politique, d’être chargé de décisions.

Je m’engage, sur la base des confirmations scientifiques du danger des ondes électromagnétiques de la téléphonie mobile, à mener une action publique pour une réglementation donnant la priorité à la Santé publique sur toute considération d’intérêt économique ? OUI ou NON




A ………………………., le ……………………..

Signature

22 mars 2012

Colomiers: la mairie dit Non aux antennes

Dans un contexte d'opposition générale à l'installation d'une antenne relais de 37 m au nord-ouest de la ville, le chercheur et cancérologue Dominique Belpomme, spécialiste de l'électrosensibilité aux ondes, donnera une conférence publique, ce vendredi 16 mars à 20 heures à la salle Gascogne. Il interviendra sur le thème : « Wifi, téléphones portables, antennes relais, quels impacts des champs électromagnétiques sur la santé, notamment des enfants ? », à l'invitation d'Europe-Ecologie - Les Verts.
Rejet massif

Pour obtenir une vision plus claire de la situation concernant le projet d'antenne proche du nouveau quartier de Garroussal, des membres du collectif « Bien vivre à Colomiers » ont été reçus, mercredi soir, à la mairie. « Il semble que plus personne ne veuille de cette antenne relais alors quelle est la motivation des porteurs du projet ? », s'interrogent des membres du collectif dont la pétition a recueilli à ce jour 1 600 signatures. Après avoir signé une décision d'opposition à l'installation d'antenne relais au nord-ouest de la ville, le maire Bernard Sicard fait savoir qu'il va « saisir le Grand Toulouse pour connaître les zones blanches en matière de couverture des territoires afin de ne pas installer des antennes où il n'y en a pas besoin ».

De son côté, Xavier de Rodez, propriétaire du terrain qui devait accueillir l'antenne relais résume : « Pas d'accord, pas d'antenne. Si la mairie ne le souhaite pas, je retire mon autorisation même si je pense que cette antenne est nécessaire ». Des propos obtenus au cours d'une discussion téléphonique interrompue à trois reprises par rupture de réseau.

Une réalité sur laquelle s'appuie Bouygues Telecom, porteur du projet, pour trois autres opérateurs : Orange, SFR et Free. La densification du réseau 3G et son obligation de couverture du territoire devraient le conduire à déposer un recours devant le tribunal administratif.

16 février 2012

Etude nationale sur l'Electro-sensibilité

"Une étude visant à évaluer un protocole de prise en charge spécialisée des patients atteints d'hypersensibilité attribuée aux champs électromagnétiques a débuté au mois de février 2012", indique le portail internet spécialisé du gouvernement "radiofréquences-santé-environnement".

"Cette étude nationale multicentrique étudiera la sensibilité des patients vis-à-vis de leur exposition aux champs électromagnétiques ainsi que leur état de santé et leur qualité de vie", précise le gouvernement.

D'après l'Organisation mondiale de la santé (OMS), les symptômes les plus fréquemment présentés sont des symptômes dermatologiques(rougeurs, picotements et sensations de brûlure) ainsi queneurasthéniques et végétatifs (fatigue, lassitude, difficultés de concentration, étourdissements, nausées, palpitations cardiaques et troubles digestifs).

Les "symptômes" seront suivis pendant un an à travers un réseau de 24 centres de consultation hospitaliers et les participants adhéreront de manière "libre et volontaire" à cette recherche.

L'association Next-up qui milite pour la "défense de l'environnement naturel" et contre les "irradiations des champs électromagnétiques", a vivement critiqué le lancement de l'étude qualifiée de "vaste manipulation gouvernementale pseudo-scientifique". Cette étude procède d'une "stratégie négationniste" et a simplement "comme finalité la prise en charge psy" des personnes concernées, critique encore l'association.

25 janvier 2012

Marquefave: L'antenne de SFR bloquée et au TGI

Le panorama des coteaux de Marquefave à Lacaugne est magnifique… mais balayé par le vent. Il ne faisait pas bon mettre un manifestant dehors hier matin. Pourtant, bravant le froid, une trentaine d'habitants des deux communes, mobilisés par l'association communale « Santé Nature Environnement » présidée par Isabelle Lafitte ont manifesté chemin de Brugnac, au lieu-dit Picou.Au bout d'un champ en labour,à la croisée de chemins ruraux, en bordure de la route qui conduit de Marquefave à Lacaugne, un chantier s'est ouvert lundi matin. Mandatée par SFR propriétaire d'une parcelle de 100 m2, une entreprise construit le socle d'un pylône de 41 m prévu pour soutenir une antenne hertzienne de téléphonie.

« Nous n'en voulons pas» proteste le collectif «au motif que les ondes hertziennes nuisent à notre santé ». «Cela fait plus de deux ans que ça dure» atteste Françoise Dedieu-Casties, maire de Lacaugne, vice-présidente du conseil régional en charge du développement durable. Elle a organisé une réunion publique à la mairie. «Les techniciens de SFR ne nous ont pas convaincus» dit-elle.« Nous ne sommes pas contre le développement des nouvelles technologies ; nous les utilisons tous, mais nous voulons une antenne moins puissante, conforme à la réglementation européenne» ajoute la présidente qui a engagé un recours devant le tribunal administratif puis au tribunal de grande instance pour « trouble anormal de voisinage ». En attendant la décision de la juridiction, les manifestants ont promis d'empêcher le démarrage du chantier.
SFR volonté de poursuivre

«Nous avons la volonté de poursuivre ce chantier» rétorque Philippe Cometti, responsable environnement à SFR. «Nous avons toujours travaillé dans la transparence avec la mairie de Marquefave. Ce site fait partie du déploiement visant à obtenir la couverture de 99,3% de la population française en téléphonie UMTS, nouvelle génération; objectif à atteindre fin 2013. Lors de plusieurs réunions publiques à Marquefave et Lacaune nous avons proposé six zones d'implantation. Celle- ci a été retenue; la ferme la plus proche est à 300 m» ajoute le responsable de SFR.Le bras de fer est engagé

5 janvier 2012

La mairie de Toulouse veut faire changer la réglementation

La réglementation nationale sur l'exposition aux ondes des antennes de téléphonie mobile est-elle suffisante ? Certainement pas pour les élus toulousains du groupe Ecologie-Les Verts qui ont fait voter au dernier conseil municipal une résolution interpellant le gouvernement sur la nécessaire protection de la population aux effets des champs électromagnétiques. « Aujourd'hui la loi, qui repose sur des textes de 1999, fixe la valeur limite d'exposition aux ondes UMTS à 61 V/m, alors que plusieurs pays de l'Union européenne ont réduit cette limite d'exposition à 3 V/m, explique le groupe écologiste. L'Autriche a même été plus loin en fixant cette limite à 0,6 V/m, valeur reconnue comme le meilleur compromis entre la préoccupation de la santé publique et celle du fonctionnement du service de téléphonie mobile ». Les Verts veulent aussi une loi qui accorde aux maires les moyens de réguler ces implantations d'antennes relais en fonction des critères fixés. « Pour l'heure un maire ne peut s'opposer à l'implantation d'infrastructures, à l'exception de celles qui relèvent du domaine public non routier, et son rôle reste pour l'essentiel cantonné à de la médiation », s'insurgent les écologistes. En pleine explosion de la téléphonie mobile, il s'agit pour eux du principe minimal de précaution.
Des effets mal connus

En juin 2011, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a pris la décision de classer les ondes de la téléphonie mobile dans la catégorie des agents « cancérogènes possibles ». Confirmant un rapport publié en 2009 par l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (AFSSET) qui évoquait un domaine « incertain ». L'AFSSET soulignait également « qu'il existe des signaux suffisants d'effets biologiques ». Et la majorité des scientifiques s'accorde aujourd'hui a minima pour l'application du principe constitutionnel de précaution.