9 novembre 2016

des conflits d’intérêts


Ondes électromagnétiques : des conflits d’intérêts et des pratiques condamnables au Comité Economique et Social Européen (CESE)


De nombreux mois après une plainte déposée par des organisations européennes concernées et regroupées dans une Coordination Européenne des Organisations pour une Réglementation de l'Exposition aux Champs Electromagnétiques, la Médiatrice européenne reconnaît pour la première fois un conflit d'intérêts mettant en cause des entreprises d'électricité et de télécommunications et une institution consultative européenne pour éviter la prévention et la reconnaissance intégrale de l'électrohypersensibilité (EHS).

Un avis concernant l’EHS et visant à diminuer les seuils d’exposition aux ondes électromagnétiques devait être voté après longue discussion et accord sur le contenu. Lors de la session plénière du CESE du 21 Janvier 2015, il a été approuvé de justesse un amendement global (“contravis”), de type négationniste, présenté irrégulièrement (un jour seulement avant le vote) par M. Richard Adams qui, de plus, a caché ses conflits d’intérêt : partie liée à un conglomérat d'industries de l'électricité et de la téléphonie (ex. : Vodafone), et conseiller de l'une des cinq entreprises électriques et gazières les plus importantes en Europe qui promeut également les réseaux et les compteurs intelligents  (faisant appel aux radiofréquences / micro-ondes pour la transmission de données). Cette irrégularité vient d’être reconnue par la Médiatrice Européenne.

13 octobre 2016

Les lobbys: Toujours....

Loi ondes: le lobby des opérateurs n'aime pas la démocratie et trouve un ministre et des députés obligeants

Le lobby des opérateurs n'est jamais parvenu à digérer le vote de la loi Abeille sur les ondes du 9 février 2014. En catimini, dans la nuit du 11 au 12 octobre 2016, le lobby s'est trouvé quelques députés obligeantsqui ont fait passer des amendements dans une loi sur les territoires de montagne, pour réduire à rien les dispositifs démocratiques mis en place par la loi Abeille autour de l'implantation des antennes-relais, ceci avec le soutien du ministre de l'aménagement du territoire Jean-Michel Baylet. Un vrai recul qui va à nouveau donner une image déplorable de la politique. 

Il avait fallu 3 ans pour faire voter cette loi qui permettait de limiter l'exposition du public aux radiofréquences émises par les technologies du sans-fil (antennes-relais, portables, wifi etc.), qui redonnait des pouvoirs aux élus locaux, qui introduisait de la démocratie autour du déploiement de ces équipements. 

Jean-Michel Baylet, qui est aussi ministre des collectivités territoriales, préfère donc soutenir les opérateurs et priver les élus locaux et les citoyens, de leurs droits à l'information, à la transparence, à la concertation ?

Il faut aussi rappeler le contexte: pour l'Organisation Mondiale de la Santé les radiofréquences sont des cancérogènes possibles. Et les compagnies d'assurance sont tellement persuadées de la nocivité de ces ondes que comme elles l'avaient naguère fait pour l'amiante, elles refusent de couvrir les risques sanitaires liés à l'exposition aux radiofréquences.

"Robin des Toits fait part de sa consternation et appelle le gouvernement, et les sénateurs qui vont prochainement examiner ce texte, à redonner à la loi "Abeille" ses dispositifs démocratiques et de protection de la population" selon Etienne Cendrier porte-parole de l'association.

12 juillet 2016

Les ondes et les enfants

ANSES 8 juillet 2016 Exposition des enfants aux radiofréquences : pour un usage modéré et encadré des technologies sans-fil.|
L’Anses publie ce jour une expertise relative à l’exposition des enfants aux radiofréquences et ses effets potentiels sur leur santé. Dans ses conclusions, l’Agence souligne que les enfants  peuvent être plus exposés que les adultes en raison de leurs spécificités morphologiques et anatomiques, et notamment de leur petite taille, ainsi que des caractéristiques de certains de leurs tissus. Elle émet une série de recommandations visant à adapter les valeurs limites réglementaires afin de réduire l’exposition des enfants aux champs électromagnétiques, qui commence dès leur plus jeune âge du fait de l’expansion de l’usage des nouvelles technologies. L’Anses recommande dans ce contexte un usage modéré et encadré des technologies de communication sans-fil par les enfants.

1 juin 2016

Le portable cancérigene : C'est reconnu officiellement


Ce ne sont pour l’heure que des résultats partiels, mais ils sont de mauvais augure. Le National Toxicology Program (NTP) américain a mis en ligne, jeudi 26 mai au soir, la première partie d’une étude toxicologique de grande ampleur, suggérant un lien entre deux cancers rares et l’exposition à des radiofréquences de 900 MHz, modulées selon deux normes de téléphonie mobile : GSM et CDMA. Les données rendues publiques mettent en avant une « incidence faible » de gliome cérébral et d’une tumeur très inhabituelle, le schwannome cardiaque, chez les rats mâles ayant été exposés à ces radiofréquences. Aucun des rats du groupe témoin n’a développé ce type de cancers.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/sante/article/2016/05/28/une-etude-americaine-renforce-les-soupcons-d-un-lien-entre-cancers-et-telephonie-mobile_4928063_1651302.html#4aFAqWuVxx9FkYp5.99

Le NTP, un programme de recherche américain associant plusieurs agences publiques, n’a pas lésiné sur les moyens. « C’est la plus vaste étude de ce type conduite à ce jour sur le sujet », dit le toxicologue Christopher Portier, ancien directeur adjoint du NTP. L’étude, conduite sur deux ans et demi a coûté plus de 20 millions de dollars. Les groupes d’animaux étudiés comptaient chacun 90 individus, afin de maximiser la puissance statistique des résultats. Outre les animaux témoins (non exposés), certains groupes ont été exposés à des niveaux de rayonnement de 1,5 Watt par kilogramme (W/kg), d’autres à 3 W/kg et à 6 W/kg. Soit des niveaux d’exposition supérieurs à ceux des humains : la plupart des téléphones portables commercialisés ont un débit d’absorption spécifique (DAS) inférieur à 1 W/kg. En outre, les rats ont été soumis à un niveau d’exposition considérable. Leur corps entier a été exposé, tout au long de leur vie, 18 heures par jour, selon un cycle régulier : 10 minutes d’exposition, suivies de 10 minutes sans exposition, etc.

Effet différencié en fonction du sexe

Pour les deux normes d’émissions testées (GSM et CDMA), les résultats indiquent une incidence des deux cancers qui croît globalement avec le niveau de rayonnement reçu par les animaux. La proportionnalité de l’effet dose-réponse est en particulier claire pour le schwannome. Les chercheurs du NTP notent d’ailleurs avoir « une plus grande confiance dans l’association entre radiofréquences et lésions cardiaques, qu’avec les lésions cérébrales ». Mais, de manière surprenante, seuls les mâles sont touchés. En fonction du rayonnement reçu, le taux d’animaux développant l’une des deux pathologies varie de 1,1 % (un animal sur 90) à 6,6 % (6 animaux sur 90). Les femelles exposées dans des conditions identiques ne contractent pas ces maladies…
Cet effet différencié en fonction du sexe est inexpliqué. A ce jour, précise Christopher Portier, « il n’existe que des indices très limités de l’existence d’un mécanisme biologique à même d’expliquer la cancérogénicité des rayonnements non ionisants ». Les rayonnements ionisants – émis par certains éléments radioactifs, par exemple – altèrent l’ADN des cellules et peuvent ainsi conduire certaines d’entre elles à devenir cancéreuses. Rien de tel avec les radiofréquences, qui n’ont pas d’impact sur l’ADN…
En dépit de cette absence de mécanisme clair, plusieurs études épidémiologiques ont suggéré une augmentation d’incidence des gliomes cérébraux chez les grands utilisateurs de téléphone mobile…. mais d’autres n’ont pas mis en évidence un tel lien. En 2011, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), l’agence de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) chargée d’inventorier et de classer les agents cancérogènes n’avait ainsi classé les ondes électromagnétiques que parmi les « cancérogènes possibles » (dit classement « 2B »).

L’ensemble des résultats attendu

L’affaire est donc très débattue mais les résultats préliminaires du NTP, assez inattendus, viennent apporter de l’eau au moulin de ceux qui plaident pour plus de précaution. Toutefois, le NTP précise que ces résultats ne sont que partiels et que d’autres, actuellement en cours de révision, viendront dans les prochains mois compléter et préciser le tableau. Au CIRC, on préfère attendre la publication de l’ensemble des résultats du NTP pour apporter des commentaires, mais on précise que « si cela s’avère nécessaire, en fonction de la nature des données qui seront apportées, le CIRC pourra réévaluer rapidement sa classification des ondes électromagnétiques des radiofréquences ».
Pour M. Portier, les résultats partiels présentés devraient suffire à ce que « les pouvoirs publics investissent plus, sans attendre, dans la recherche scientifique sur les impacts sanitaires de ces technologies ». Car même si les effets mis au jour n’étaient que ténus, l’affaire serait importante. « Vu l’usage mondial généralisé des appareils de communications mobiles, par des utilisateurs de tous âges, même une augmentation très faible de l’incidence d’une maladie résultant d’une exposition aux rayonnements électromagnétiques pourrait avoir des conséquences importantes pour la santé publique », notent en effet les chercheurs du NTP dans leur compte-rendu.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/sante/article/2016/05/28/une-etude-americaine-renforce-les-soupcons-d-un-lien-entre-cancers-et-telephonie-mobile_4928063_1651302.html#4aFAqWuVxx9FkYp5.99

13 mai 2016

Robin des Toits attaque l’Etat en Justice


Ondes : Robin des Toits attaque l’Etat en Justice 

Par courrier en date du 24 Novembre 2015, Robin des Toits a demandé au Premier ministre d’abroger certaines dispositions du décret 2002-775 du 3 Mai 2002 fixant les valeurs limites d’exposition du public aux ondes électromagnétiques puisque ce décret est illégal car contraire au principe de précaution.      
Le Premier ministre n'a pas répondu à cette demande, signifiant par là un refus implicite.
C'est ce refus qui est contesté devant le Conseil d’État de façon que l’État soit contraint d'abroger ces valeurs limites d'exposition illégales et fixe de nouvelles normes respectant le principe de précaution.

De nombreuses études scientifiques démontrent aujourd'hui les risques potentiels des ondes électromagnétiques à des niveaux bien inférieurs aux seuils fixés par le décret de 2002.

Au plan national, des juridictions françaises ont également reconnu le caractère potentiellement nocif des ondes à des niveaux inférieurs aux seuils réglementaires.

La loi du 9 février 2015 reconnaît aussi le caractère potentiel des risques liés aux ondes sur la santé humaine, pose le principe de sobriété et limite l'exposition des personnes les plus vulnérables comme les enfants.

Les compagnies d'assurance mondiales ne couvrent plus les risques sanitaires liés aux technologies sans-fil (Lloyd's, Swiss Re...). 

La résolution 1815 du Conseil de L'Europe du 27 mai 2011, recommande aux États de fixer un seuil d'exposition très inférieur aux limites actuelles conformément au principe de précaution.

L'OMS a classé les champs électromagnétiques des technologies sans-fil en catégorie 2B (potentiellement cancérigène pour l'homme).

Pour Me Vincent Corneloup, avocat de Robin des Toits : "Les valeurs limites d'exposition du public aux ondes électromagnétiques doivent être définies au regard du principe de précaution qui impose de prendre des mesures effectives et proportionnées visant à prévenir un risque de dommage grave et irréversible à l'environnement en cas d'absence de certitude, compte tenu des connaissances scientifiques et techniques du moment."
Pour Etienne Cendrier, porte-parole de Robin des Toits : "Le caractère sérieux et le nombre grandissant des études scientifiques menées par des équipes de chercheurs universitaires de haut niveau, pointant les effets nocifs des champs électromagnétiques des technologies du sans-fil et démontrant l'existence d'effets biologiques potentiellement ou certainement pathologiques à des niveaux d'exposition bien en dessous de ceux du décret de 2002 est acquis.
Si le risque venait à se réaliser, il pourrait avoir des conséquences sanitaires et aussi bien économiques, catastrophiques. Il est absolument indispensable que les seuils limites d'exposition soient abaissés !"

Le recours en excès de pouvoir a été déposé ce matin à 10h auprès du Conseil d’État.

1 février 2016

Les ONDES: TOUJOURS!!!

S'il vous plaît, signez la pétition :

A l'heure où l'Etat français impose par la loi l'installation des compteurs LINKY couplés au système CPL toxique au sein même du domicile de l'ensemble de la population, des compteurs GAZPAR et compagnie pour l'eau, il est plus que nécessaire de faire reconnaître officiellement par l'OMS la nocivité des radiofréquences.

Cette pétition est internationale. Elle est soutenue par le Dr. Lennart HARDELL, Oncologue suédois, MD PhD, Hôpital Université d'Orebro, qui demande le reclassement des radiofréquences dans le Groupe 1 - cancérogène pour l'homme, comme l'ont été le tabac, le plomb, l'amiante, les vapeurs de diesel, etc.

D'avance PARDON aux allergiques à l'anglais et à l'organisation AVAAZ.org
Ouverte spontanément par une personne soudainement devenue ElectroHyperSensible (EHS) aux USA, il est important que tous les citoyens du monde s'y rassemble. 

Pour celles et ceux qui ne comprennent pas l'anglais, cette pétition demande à l'OMS de reclasser les radiofréquences, actuellement classées dans le Groupe 2B potentiellement cancérogène, dans le Groupe 1 = cancérogène pour l'homme.
   

Si vous ne l'avez pas déjà fait, nous vous invitons vivement à signer et à faire suivre le lien de cette pétition en ligne :

IARC, WHO: Move Radio Frequency Radiation from Class 2B to Class 1 CIRC, OMS: Déclassez le rayonnement des radiofréquences du Groupe 2B au Groupe 1
 https://secure.avaaz.org/en/petition/IARC_WHO_Move_Radio_Frequency_Radiation_from_Class_2b_to_Class_1/?snqQjdb
Par votre signature vous offrez au Pr. Lennart HARDELL une force d'union internationale vis-à-vis de l'OMS.