4 juillet 2012
Toujours le danger....
"Des associations médicales, des médecins et des scientifiques de premier plan appellent à des technologies sûres dans les écoles" - Grande Bretagne - 2012
Introduction
Plusieurs associations médicales, des médecins et des scientifiques, dont beaucoup travaillent sur les effets biologiques des technologies sans fil, ont exprimé leurs préoccupations au sujet de la sécurité des périphériques sans fil pour les écoles. Ils demandent des renseignements et des technologies de communication filaire qui seront utilisées en vue de protéger les enfants et les jeunes, et promouvoir le développement sain et l'apprentissage pour maximiser leur réussite.
Ces experts ne s'entendent pas avec les agences de protection de la santé qui permettent actuellement l'utilisation de micro-ondes et des technologies d'émetteurs de radiofréquence par les enfants et les jeunes les gens dans les écoles.
D'autres autorités ont également appelé à la protection des enfants contre les technologies sans fil :
- Conseil de l'Europe: l'utilisation du téléphone mobile par les élèves dans les écoles pour être strictement réglementée et les connexions internet filaires sont à privilégier (Résolution 1815, 20 113).
- Agence internationale de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour la recherche sur le cancer (CIRC) a classé les rayonnements radiofréquence comme un cancérogène possible pour l'homme, de la classe 2B (2011).
- Royaume-Uni Trades Union Congress (TUC): Des précautions doivent être prises pour prévenir l'exposition à la classe 2B
cancérogènes dans le workplace.
- Agence européenne pour l'environnement : que toutes les mesures raisonnables soient prises pour réduire les expositions aux champs électromagnétiques de radiofréquences, en particulier à partir de téléphones mobiles et en particulier les expositions aux enfants et aux jeunes adultes. Les limites d'exposition actuelles doivent être reconsidérées.
- Commission internationale pour la sécurité électromagnétique (SIGEI): conseille fortement un usage limité des téléphones cellulaires et autres appareils similaires, par des jeunes enfants et adolescents.
- Comité national russe sur la protection contre les rayonnements non ionisants (RNCIRP) ont recommandé l'utilisation des réseaux câblés dans les écoles et les établissements d'enseignement, plutôt que sans fil à large bande, y compris le Wi-Fi. "Il est de notre obligation professionnelle de ne pas endommager le la santé des enfants par l'inaction ".
- Le gouvernement allemand et le Parlement israélien a recommandé des réseaux informatiques câblés pour les écoles et les lieux de travail.
- Plusieurs pays ont conseillé aux enfants et aux jeunes de limiter leur utilisation du mobile intelligent / Smartphones.
Ce document sert à informer les écoles, les ministères, les Académies, les commissions scolaires, les administrations scolaires, les enseignants et les parents, des préoccupations médicales et scientifiques concernant les enfants en utilisant des technologies sans fil dans les écoles. L'information peut être utilisée pour mettre en œuvre des politiques scolaires sûres et pratiques afin de préserver la santé et la le développement des enfants et des jeunes et pour aider les capacités cognitives, l'apprentissage et réalisation.
5 juin 2012
9 juin 10h30 à Toulouse
Manifestation Place du Capitole -> Place du Parlement
organisée par le Collectif ANTENNES 31
APPEL à tous les collectifs luttant contre l'implantation d'antennes de téléphonie mobile et contre les autres technologies de communication sans fil : venez vous rencontrer ce jour-là dans le cortège, avec votre pancarte/banderole.
APPEL à tous les particuliers, toutes les organisations, venez rencontrer des lanceurs d'alerte qui vous feront découvrir ce problème de santé publique qui se pose à nous tous et tout de suite.
Depuis la nuit des temps, les animaux et les plantes sont soumis au champ magnétique terrestre. 1997-2012 : depuis quinze ans, nous assistons à une augmentation vertigineuse de l'exposition des cellules vivantes aux ondes électromagnétiques pulsées.
Les conséquences sur la santé humaine sont totalement ignorées par le pouvoir, de par sa structure décisionnelle qui est la proie facile des lobbies.
L'absence de réglementation contraignante pour les industriels développeurs les autorise à considérer l'espace public comme leur « far-west ». La population, comme des indiens incrédules devant tant de misanthropie, laisse faire puisque pour la plupart d'entre nous, les effets neurologiques de l'exposition aux ondes sont imperceptibles à court terme.
Voici ce qu'écrivait le médecin Maurice Tubiana pour l'Organisation Mondiale de la Santé en 1957 : "Du point de vue de la santé mentale, la solution la plus satisfaisante pour l’avenir des utilisations pacifiques de l’énergie atomique serait de voir monter une nouvelle génération qui aurait appris à s’accommoder de l’ignorance et de l’incertitude."
Ceci était formulé pour le nucléaire, le même cynisme semble être appliqué à l'utilisation irraisonnée de champs électromagnétiques artificiels nocifs. Et pourtant les populations financent des agences censées protéger leur santé.
Antennes 31, par cette manifestation, appelle à une prise de conscience de la population devant l'urgence d'une REMISE EN CAUSE du système de décision publique : nous devons exiger que des mécanismes décisionnels solides soient mis en place pour que la technologie sans fil ne mette pas notre santé en péril.
1 mai 2012
Antenne-relais chez vous
L’antenne-relais de votre quartier, c'est vous !!!
Ce message s’adresse à vous si vous disposez d’une « box » d’accès internet mise à disposition par un opérateur télécom (Free, SFR, Bouygues...)
Le saviez-vous ? Votre « box » est la source de non pas un, mais deux réseaux Wi-fi : le vôtre, et un réseau dit « communautaire », qui a une portée beaucoup plus large puisqu’il « arrose » tout le quartier. Ce réseau en accès libre, sert aux personnes qui souhaitent se connecter « en mobilité » à Internet, c'est-à-dire en passant dans la rue ou en faisant une pause dans le parc. Ils se connectent…en utilisant votre boîte !
Les opérateurs procèdent de cette façon, de longue date, pour le Wi-fi. Mais le trafic va encore s’intensifier puisque pour faire face à la charge du réseau, ils s’apprêtent à utiliser également les box individuelles pour les communications en 3G !
Or, cette fonction est activée par défaut, c'est-à-dire qu’elle a commencé à fonctionner dès que vous avez mis votre box en service, et elle reste activée tant que vous ne l’avez pas éteinte, même si vous avez désactivé votre Wi-fi « maison ».
Il en découle plusieurs conséquences :
– vous servez d’antenne Wi-fi à votre opérateur de télécom, à vos frais, puisque c’est à partir de votre électricité, et en permanence puisque la boîte émet tout le temps ;
– vous prenez double dose de champs électromagnétiques et vous en faites prendre double dose à vos enfants, ainsi qu'à vos voisins, chez qui se trouvent peut-être des personnes fragiles (bébés, personnes âgées ou malades, personnes sensibles aux champs électromagnétiques), qui sont complètement démunies pour localiser l’origine de leurs maux ;
Voir à ce sujet : http://www.robindestoits.org/_a1055.html
– vous êtes susceptible d’engager votre responsabilité si votre boîte est utilisée à des fins illégales, ne serait-ce que pour du téléchargement réprimé par la loi HADOPI. Certes, théoriquement, l’utilisateur doit s’identifier, et tout aussi théoriquement, il n’a pas accès à vos propres données de connexion ni à votre disque dur. Mais nous savons tous qu’il existe des logiciels permettant de « surfer » de façon anonyme ; et d’une façon générale, on sait que la créativité des hackers est sans limites.
Et plus généralement, êtes-vous d’accord pour rendre ce service à l’opérateur ? Vous a-t-on mis au courant des modalités et des conséquences ? Vous a-t-on demandé votre avis ? Même sans parler du risque sanitaire il y a là une manipulation du consommateur qui n’est pas acceptable.
Vous ne croyez pas à ce que vous êtes en train de lire ? Appelez votre opérateur et parlez-lui du Wi-fi communautaire ou lisez ces articles : http://www.google.fr/search?q=wifi+communautaire&ie=utf-8&oe=utf-8&aq=t&rls=org.mozilla:fr:official&client=firefox-a
Vous pouvez désactiver ce wifi communautaire et cesser de vous exposer à tous ces risques. Pour connaître la marche à suivre, consultez ce document de Robin des Toits, qui explique comment désactiver les Wi-fi :
http://www.robindestoits.org/_a227.html
Ou demandez à votre opérateur, si votre type de « box » n’est pas répertorié.
2 avril 2012
Lettre electronique au maire de Carbonne
CHEOPS31
4 rue Charles Trenet
31390 CARBONNE
CARBONNE le 2/ Avril 2012
à Mr Guy Hellé, le Maire de Carbonne
Monsieur,
Cette lettre ouverte est destinée aux Parlementaires de Haute-Garonne - au titre de législateurs , aux candidats aux élections législatives, et aux responsables de partis politiques.
Et pour information :
§ à Monsieur le Préfet - au titre du représentant de l’Etat,
§ aux Maires et Conseillers Municipaux - en tant qu’élus de proximité - et à l’Association des Maires et Elus de Haute-Garonne
§ aux organismes de protection de la santé : CPAM et Mutuelles,
§ aux responsables de syndicats de médecins
Elle attire l’attention sur les risques sanitaires encourus par les personnes exposées aux émissions des antennes-relais.
Face à l’expansion accélérée des nouvelles technologies de la communication qui nécessitent l’implantation d’antennes-relais (2e et 3e Génération, bientôt 4G) , les administrations ne se sont pas préoccupées d’évaluer l’impact sur les humains à moyen et long terme de l'exposition aux champs électromagnétiques de radiofréquences. , risque que les compagnies d’assurances refusent de couvrir. La réglementation en vigueur à ce jour, mise en place dans la précipitation entre les élections présidentielles et législatives de 2002, n’a toujours pas été revue malgré l’inscription, dans la Constitution, du principe de précaution et malgré les résultats des recherches effectuées par des biologistes indépendants, c'est-à-dire exempts de conflits d’intérêts avec les opérateurs.
Une publicité éhontée faite autour de technologies pas toujours indispensables, accroît la demande de services, sans que des mises en garde ne soient effectuées par les agences gouvernementales chargées – théoriquement de veiller sur notre santé. Au-delà de la téléphonie mobile sont déversés sur le marché des équipements sans fil aggravant l'exposition de nos organismes : Wi-Fi , téléphones DECT, blue-tooth.
Le DROIT À LA SANTÉ est une question éminemment politique : il appartient aux législateurs d’être rigoureux, de ne pas échapper à leurs responsabilités devant leurs concitoyens. Leur devoir est de privilégier les sources d’informations indépendantes et de prendre en compte la population des personnes électrohypersensibles.
Le 18 Mars 2011, le documentaire de Sophie Le Gall : « Mauvaises Ondes » diffusé par France 3 a montré l’acharnement des opérateurs à dénigrer les recherches effectuées par les scientifiques indépendants, ainsi que leur stratégie pour priver les citoyens d'une information objective. La désinformation par les opérateurs niant les nuisances d’une surexposition est pratiquée avec l’aide d’″experts″ appointés et avec la complicité d’institutions publiques.
En mai 2011 , l’Organisation Mondiale de la Santé, longtemps retardée par l’obstruction des opérateurs, a déclaré potentiellement cancérogènes les champs électromagnétiques de radiofréquences.
Et pourrtant les opérateurs ont une liberté d’action pratiquement sans restriction :
§ après négociation avec un propriétaire, une simple déclaration préalable de travaux au lieu d’un permis de construire,
§ exclusion du risque «surexposition aux ondes» des les Plans de Prévention des Risques,
§ puissances d’émission autorisées très excessives provoquant des expositions de
41 V/m (GSM 2e génération) à 61 V/m (UMTS 3e génération) alors que l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe demande aux gouvernements de prendre « toutes les mesures raisonnables » pour réduire l’exposition aux champs électromagnétiques … « et tout particulièrement l’exposition des jeunes pour qui les risques de tumeurs de la tête semblent les plus élevés ». Le 27 Mai 2011, elle a voté une résolution préconisant de "fixer un seuil de prévention pour les niveaux d'exposition …. , conformément au principe de précaution, ne dépassant par 0,6 volt par mètre, et de le ramener à moyen terme à 0,2 volt par mètre".
Le problème n’est pas technique, mais économique: les opérateurs auraient pu assurer la couverture du territoire moyennant un réseau plus dense d’antennes-relais de moindre puissance , ce qui aurait permis d’abaisser les seuils d’exposition.
A l'heure où « la couverture s'est progressivement étendue jusqu'à avoisiner désormais les 100 % de la population »(SÉNAT SESSION ORDINAIRE DE 2010-2011 sur la couverture du territoire en téléphonie mobile) , on ajoute à tout va des antennes 4G aux émissions plus pénétrantes. Les implantations d' antennes - relais se sont faites et se font- sans le contrôle des collectivités locales et territoriales sans l'avis des futurs riverains, au détriment de nos santés. Qui paie et va payer des soins de plus en plus importants?
Depuis le tournant historique de Mai 2011, au pénal, la situation évolue : le 15 Septembre, suite à une action menée par un collectif de riverains, la Cour d’Appel de Montpellier a condamné SFR à démonter une antenne-relais à Montesquieu-les-Albères (66) en se fondant sur le principe de précaution. Après Varades (44) qui s’est révolté contre le laxisme législatif dénoncé ci-dessus (6 Septembre 2011), les communes de Rivières - le 12 Septembre - et de Brens- le 13 Décembre - ont voté une motion fixant la valeur limite d’exposition à 0,6 V/m sur l’ensemble du territoire de leur commune.
Pour faire contrepoids à ces démarches citoyennes, le Conseil d’Etat, le 26 Octobre 2011, a renforcé les prérogatives du Ministère chargé des télécommunications et de l’Agence Nationale des Fréquences, au détriment des Maires, nouvelle surenchère et mépris de la démocratie locale.
Nous, citoyens, à l’approche des élections présidentielles et législatives, demandons aux parlementaires, aux candidats aux législatives et aux responsables départementaux des partis politiques de faire connaître leur position concernant la réglementation actuellement en vigueur, et la nécessité de la réformer par une législation prenant en compte les impératifs de santé publique.
La France sera-t-elle à la traîne en matière sanitaire comme pour l'amiante, les éthers de glycol, le bisphénol A, le mercure des amalgames dentaires, entre autres ? Pour paraphraser l'ouvrage du docteur d'Irène Frachon sur le Médiator « Champs électromagnétiques, combien de morts? » Votre responsabilité est engagée.
Nous vous demandons de bien vouloir répondre au questionnaire ci-joint ; le Collectif publiera la liste des destinataires avec leurs réponses (ou non-réponse) avec copie à Robin des Toits.
Veuillez accepter, Mr Guy Hellé , l’expression de nos courtoises salutations.
Collectif Cheops31
Réponse au questionnaire du Collectif
Par : ……………………………………………………………………………………………………………………….
A- Je déclare réel le danger prouvé d’une surexposition aux champs électromagnétiques ? OUI ou NON
B- Si la réponse est OUI
Je déclare urgent que des règles soient établies dont le point essentiel est une
Valeur Limite d’Exposition à 0,6 V/m ? OUI ou NON
C- Ma fonction comporte, sur le plan politique, d’être chargé de décisions.
Je m’engage, sur la base des confirmations scientifiques du danger des ondes électromagnétiques de la téléphonie mobile, à mener une action publique pour une réglementation donnant la priorité à la Santé publique sur toute considération d’intérêt économique ? OUI ou NON
A ………………………., le ……………………..
Signature
4 rue Charles Trenet
31390 CARBONNE
CARBONNE le 2/ Avril 2012
à Mr Guy Hellé, le Maire de Carbonne
Monsieur,
Cette lettre ouverte est destinée aux Parlementaires de Haute-Garonne - au titre de législateurs , aux candidats aux élections législatives, et aux responsables de partis politiques.
Et pour information :
§ à Monsieur le Préfet - au titre du représentant de l’Etat,
§ aux Maires et Conseillers Municipaux - en tant qu’élus de proximité - et à l’Association des Maires et Elus de Haute-Garonne
§ aux organismes de protection de la santé : CPAM et Mutuelles,
§ aux responsables de syndicats de médecins
Elle attire l’attention sur les risques sanitaires encourus par les personnes exposées aux émissions des antennes-relais.
Face à l’expansion accélérée des nouvelles technologies de la communication qui nécessitent l’implantation d’antennes-relais (2e et 3e Génération, bientôt 4G) , les administrations ne se sont pas préoccupées d’évaluer l’impact sur les humains à moyen et long terme de l'exposition aux champs électromagnétiques de radiofréquences. , risque que les compagnies d’assurances refusent de couvrir. La réglementation en vigueur à ce jour, mise en place dans la précipitation entre les élections présidentielles et législatives de 2002, n’a toujours pas été revue malgré l’inscription, dans la Constitution, du principe de précaution et malgré les résultats des recherches effectuées par des biologistes indépendants, c'est-à-dire exempts de conflits d’intérêts avec les opérateurs.
Une publicité éhontée faite autour de technologies pas toujours indispensables, accroît la demande de services, sans que des mises en garde ne soient effectuées par les agences gouvernementales chargées – théoriquement de veiller sur notre santé. Au-delà de la téléphonie mobile sont déversés sur le marché des équipements sans fil aggravant l'exposition de nos organismes : Wi-Fi , téléphones DECT, blue-tooth.
Le DROIT À LA SANTÉ est une question éminemment politique : il appartient aux législateurs d’être rigoureux, de ne pas échapper à leurs responsabilités devant leurs concitoyens. Leur devoir est de privilégier les sources d’informations indépendantes et de prendre en compte la population des personnes électrohypersensibles.
Le 18 Mars 2011, le documentaire de Sophie Le Gall : « Mauvaises Ondes » diffusé par France 3 a montré l’acharnement des opérateurs à dénigrer les recherches effectuées par les scientifiques indépendants, ainsi que leur stratégie pour priver les citoyens d'une information objective. La désinformation par les opérateurs niant les nuisances d’une surexposition est pratiquée avec l’aide d’″experts″ appointés et avec la complicité d’institutions publiques.
En mai 2011 , l’Organisation Mondiale de la Santé, longtemps retardée par l’obstruction des opérateurs, a déclaré potentiellement cancérogènes les champs électromagnétiques de radiofréquences.
Et pourrtant les opérateurs ont une liberté d’action pratiquement sans restriction :
§ après négociation avec un propriétaire, une simple déclaration préalable de travaux au lieu d’un permis de construire,
§ exclusion du risque «surexposition aux ondes» des les Plans de Prévention des Risques,
§ puissances d’émission autorisées très excessives provoquant des expositions de
41 V/m (GSM 2e génération) à 61 V/m (UMTS 3e génération) alors que l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe demande aux gouvernements de prendre « toutes les mesures raisonnables » pour réduire l’exposition aux champs électromagnétiques … « et tout particulièrement l’exposition des jeunes pour qui les risques de tumeurs de la tête semblent les plus élevés ». Le 27 Mai 2011, elle a voté une résolution préconisant de "fixer un seuil de prévention pour les niveaux d'exposition …. , conformément au principe de précaution, ne dépassant par 0,6 volt par mètre, et de le ramener à moyen terme à 0,2 volt par mètre".
Le problème n’est pas technique, mais économique: les opérateurs auraient pu assurer la couverture du territoire moyennant un réseau plus dense d’antennes-relais de moindre puissance , ce qui aurait permis d’abaisser les seuils d’exposition.
A l'heure où « la couverture s'est progressivement étendue jusqu'à avoisiner désormais les 100 % de la population »(SÉNAT SESSION ORDINAIRE DE 2010-2011 sur la couverture du territoire en téléphonie mobile) , on ajoute à tout va des antennes 4G aux émissions plus pénétrantes. Les implantations d' antennes - relais se sont faites et se font- sans le contrôle des collectivités locales et territoriales sans l'avis des futurs riverains, au détriment de nos santés. Qui paie et va payer des soins de plus en plus importants?
Depuis le tournant historique de Mai 2011, au pénal, la situation évolue : le 15 Septembre, suite à une action menée par un collectif de riverains, la Cour d’Appel de Montpellier a condamné SFR à démonter une antenne-relais à Montesquieu-les-Albères (66) en se fondant sur le principe de précaution. Après Varades (44) qui s’est révolté contre le laxisme législatif dénoncé ci-dessus (6 Septembre 2011), les communes de Rivières - le 12 Septembre - et de Brens- le 13 Décembre - ont voté une motion fixant la valeur limite d’exposition à 0,6 V/m sur l’ensemble du territoire de leur commune.
Pour faire contrepoids à ces démarches citoyennes, le Conseil d’Etat, le 26 Octobre 2011, a renforcé les prérogatives du Ministère chargé des télécommunications et de l’Agence Nationale des Fréquences, au détriment des Maires, nouvelle surenchère et mépris de la démocratie locale.
Nous, citoyens, à l’approche des élections présidentielles et législatives, demandons aux parlementaires, aux candidats aux législatives et aux responsables départementaux des partis politiques de faire connaître leur position concernant la réglementation actuellement en vigueur, et la nécessité de la réformer par une législation prenant en compte les impératifs de santé publique.
La France sera-t-elle à la traîne en matière sanitaire comme pour l'amiante, les éthers de glycol, le bisphénol A, le mercure des amalgames dentaires, entre autres ? Pour paraphraser l'ouvrage du docteur d'Irène Frachon sur le Médiator « Champs électromagnétiques, combien de morts? » Votre responsabilité est engagée.
Nous vous demandons de bien vouloir répondre au questionnaire ci-joint ; le Collectif publiera la liste des destinataires avec leurs réponses (ou non-réponse) avec copie à Robin des Toits.
Veuillez accepter, Mr Guy Hellé , l’expression de nos courtoises salutations.
Collectif Cheops31
Réponse au questionnaire du Collectif
Par : ……………………………………………………………………………………………………………………….
A- Je déclare réel le danger prouvé d’une surexposition aux champs électromagnétiques ? OUI ou NON
B- Si la réponse est OUI
Je déclare urgent que des règles soient établies dont le point essentiel est une
Valeur Limite d’Exposition à 0,6 V/m ? OUI ou NON
C- Ma fonction comporte, sur le plan politique, d’être chargé de décisions.
Je m’engage, sur la base des confirmations scientifiques du danger des ondes électromagnétiques de la téléphonie mobile, à mener une action publique pour une réglementation donnant la priorité à la Santé publique sur toute considération d’intérêt économique ? OUI ou NON
A ………………………., le ……………………..
Signature
22 mars 2012
Colomiers: la mairie dit Non aux antennes
Dans un contexte d'opposition générale à l'installation d'une antenne relais de 37 m au nord-ouest de la ville, le chercheur et cancérologue Dominique Belpomme, spécialiste de l'électrosensibilité aux ondes, donnera une conférence publique, ce vendredi 16 mars à 20 heures à la salle Gascogne. Il interviendra sur le thème : « Wifi, téléphones portables, antennes relais, quels impacts des champs électromagnétiques sur la santé, notamment des enfants ? », à l'invitation d'Europe-Ecologie - Les Verts.
Rejet massif
Pour obtenir une vision plus claire de la situation concernant le projet d'antenne proche du nouveau quartier de Garroussal, des membres du collectif « Bien vivre à Colomiers » ont été reçus, mercredi soir, à la mairie. « Il semble que plus personne ne veuille de cette antenne relais alors quelle est la motivation des porteurs du projet ? », s'interrogent des membres du collectif dont la pétition a recueilli à ce jour 1 600 signatures. Après avoir signé une décision d'opposition à l'installation d'antenne relais au nord-ouest de la ville, le maire Bernard Sicard fait savoir qu'il va « saisir le Grand Toulouse pour connaître les zones blanches en matière de couverture des territoires afin de ne pas installer des antennes où il n'y en a pas besoin ».
De son côté, Xavier de Rodez, propriétaire du terrain qui devait accueillir l'antenne relais résume : « Pas d'accord, pas d'antenne. Si la mairie ne le souhaite pas, je retire mon autorisation même si je pense que cette antenne est nécessaire ». Des propos obtenus au cours d'une discussion téléphonique interrompue à trois reprises par rupture de réseau.
Une réalité sur laquelle s'appuie Bouygues Telecom, porteur du projet, pour trois autres opérateurs : Orange, SFR et Free. La densification du réseau 3G et son obligation de couverture du territoire devraient le conduire à déposer un recours devant le tribunal administratif.
Rejet massif
Pour obtenir une vision plus claire de la situation concernant le projet d'antenne proche du nouveau quartier de Garroussal, des membres du collectif « Bien vivre à Colomiers » ont été reçus, mercredi soir, à la mairie. « Il semble que plus personne ne veuille de cette antenne relais alors quelle est la motivation des porteurs du projet ? », s'interrogent des membres du collectif dont la pétition a recueilli à ce jour 1 600 signatures. Après avoir signé une décision d'opposition à l'installation d'antenne relais au nord-ouest de la ville, le maire Bernard Sicard fait savoir qu'il va « saisir le Grand Toulouse pour connaître les zones blanches en matière de couverture des territoires afin de ne pas installer des antennes où il n'y en a pas besoin ».
De son côté, Xavier de Rodez, propriétaire du terrain qui devait accueillir l'antenne relais résume : « Pas d'accord, pas d'antenne. Si la mairie ne le souhaite pas, je retire mon autorisation même si je pense que cette antenne est nécessaire ». Des propos obtenus au cours d'une discussion téléphonique interrompue à trois reprises par rupture de réseau.
Une réalité sur laquelle s'appuie Bouygues Telecom, porteur du projet, pour trois autres opérateurs : Orange, SFR et Free. La densification du réseau 3G et son obligation de couverture du territoire devraient le conduire à déposer un recours devant le tribunal administratif.
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